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      Article : Angola: quand vivre devient survivre
      Politique
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      17 décembre 2014

      Angola: quand vivre devient survivre

      CorruptionNotre terre est rouge et notre or est noir, nos pierres sont brillantes et nos rivières ne tarissent pas d’or blanc. Pourtant nos robinets sont secs et le panier de la ménagère vide. Ici, la société est divisée en deux. Vivre est devenu survivre, tu règnes ou tu crèves et rien entre les deux. Chaque jour le luxe le plus indécent côtoie la misère la plus criante et ainsi va notre quotidien.

      La corruption est devenue monnaie courante et dévaliser les caisses de l’Etat n’a rien de surprenant. Ici il n’y a vraisemblablement pas de raison de demander des comptes à ceux qui nous dirigent. Juge et accusé fréquentent les mêmes endroits et mangent (parfois) à la même table.

      Le culte du chef étant une valeur incontestable, personne ne semble préoccuper outre mesure aux fortunes colossales de certains prédateurs privilégiés du régime. Tout le monde étant (à son niveau) dans la même course pour un enrichissement illicite. L’opportunisme est ainsi devenu une religion.

      Les caractéristiques dont présentent nos grandes villes sont comparable à celles d’une société féodale et « Paraître » est devenu sport national et cela a tout le niveau de la société. Du coup, tout le monde y va de sa manière ou de son pseudo caprice de star pour donner l’illusion de son importance et ainsi imposer le respect d’autrui.

      L’homosexualité, la prostitution, le racisme, le trafic d’influence, la corruption, les inégalités sociales et même parfois le débat religieux sont devenus des sujets sensibles. Personne n’ose en parler par peur de s’attirer des ennuies.

      L’Angola est donc un pays qui interpelle et qui bouleverse. il existe dans ce pays une véritable classe de prédateurs dont les avoirs se comptent souvent en centaine de millions, voire en milliard de dollars. Le pays est une manne sans fond pour qui sait l’exploiter. Mais le contraste entre ces privilégiés et le reste de la population est d’autant plus violent qu’il n’y a pas vraiment de classe moyenne dans ce pays.

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      Article : Libération de Serge Lazarevic : un sentimentalisme français de trop
      Politique
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      11 décembre 2014

      Libération de Serge Lazarevic : un sentimentalisme français de trop

      Serge Lazarevic accueilli chaleureusement par François Hollande à sa descente de l'avion.  (Christophe Ena/AP/SIPA)
      Serge Lazarevic accueilli chaleureusement par François Hollande à sa descente de l’avion. (Christophe Ena/AP/SIPA)

      Serge Lazarevic le dernier otage français dans le monde a été libéré il y a 72 heures. Le mercredi 10 décembre, à sa descente d’avion à l’aéroport de Villacoublay, j’ai été touché par l’émotion de retrouvailles et j’ai même dû écraser une larme de compassion après les accolades qui s’en sont suivi. Le sentimentalisme est une vertu bien sûr. Les Français ont pleuré, ils se sont épanchés, puis se sont embrassés. Mais je pense, la France en a fait trop.

      Un grand pays comme la France et à sa tête François Hollande, ne devait-il pas faire plus de preuve de dignité et de grande retenue dans l’émotion. Ne fallait-il pas montrer une plus grande fermeté vis-à-vis des preneurs d’otages ?
      Exhiber ainsi ses faiblesses, n’est-ce pas accroître la tentation de tous les ravisseurs potentiels du monde à recommencer.

      La France ne peut pas, au Maghreb ou en Irak, faire la guerre à l’islam radical et à ses illuminés fascinés par la mort, tout en finançant parallèlement, sous la contrainte morale, ce même obscurantisme. Je ne crois pas à ce mensonge, qui veut nous faire croire « qu’aucune rançon n’a été versée« . Ma mémoire n’est pas courte pour oublier les 25 millions d’euros versés comme rançon pour libérer les quatre otages français d’Arlit (Niger). Mon constat ces derniers temps, est que la France au lieu d’être commandeur devient de plus en plus quémandeur et cela a plusieurs niveaux.

      Le meilleur moyen pour moi, de démonétiser un otage, est de s’interdire tout recours à des transactions financières. François Hollande en début de son mandat avait pourtant assuré que la France ne paierait aucune rançon, mais je doute fort que cela soit vrai.

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      Article : Tout est éphémère et en perpétuelle mutation à Luanda
      Société
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      10 décembre 2014

      Tout est éphémère et en perpétuelle mutation à Luanda

      Une vue aérienne du Marché Roque Santeiro
      Une vue aérienne du Marché Roque Santeiro

      Au delà des vieux batiments laissé par le colon portugais, rien ne résiste plus à la force du temps. A Luanda, les hommes comme les infrastructures publiques, rien ne vit plus longtemps. Tout est éphémère, tout se transforme, tout se métamorphose et tout est en perpétuelle mutation. On dirait qu’à chaque saison, ces lots de changement.

      Il y a une certaine époque, où le plus grand nombre de commerce se faisait au marché Roque Santerio. On y vendait tout. Du charrois automobiles jusqu’aux légumes. En dehors du commerce, ce marché était réputé par le nombre très croissant des délinquants. Il ne se passait pas un jour sans qu’on y abatte un homme. La criminalité était à son paroxysme. Aujourd’hui Roque Santeiro a été rasé et a laissé place à des super-marchés, les criminelles ont été arrêté, les peu d’entre-eux qui ont réussit à s’échapper dans les mailles de la police, travaillent dans la clandestinité totale. Dieu merci, la ville à retrouver un nouveau souffle.

      Les avenues de Luanda, après la pluie
      Les avenues de Luanda, après la pluie

      Avant l’organisation de la CAN 2010, la plupart des artères principales de la ville étaient plein de nid de poule. le ministère de travaux public a construit des nouvelles routes, en a bitumé des dizaines et désenclaver plusieurs quartiers. Du coup, le trafic est devenu fluide, à part quelques embouteillages aux heures de pointe. 5 ans plus tard, le trois quart (pour ne pas dire tous) des caniveaux ont bouché, les inondations sont légions et les routes ne sont plus en condition. C’est vrai, l’entretien n’est pas une spécialité locale. Il paraît que le mot n’a même pas d’équivalent dans nos langues nationales. On le confond le plus souvent avec arranger et nettoyer. Mais l’absence de service permanent de collecte des immondices n’aide pas aussi. Dans la plupart des quartiers de Luanda, les caniveaux (quand il y en a) servent de poubelles publiques et la population compte sur la force du courant d’eau pour évacuer les déchets vers la mer. Mais, lorsque plusieurs millions de personnes raisonnent de la sorte et que le sable s’en mêle, les pauvres collecteurs sont rapidement saturés et n’en peuvent plus.

      Une avenue de Luanda
      Une avenue de Luanda

      A chaque saison de pluie son gouverneur. Depuis 2010 à ce jour, Luanda a changé 3 gouverneurs. De José Maria dos Santos jusqu’au nouveau entrant Graciano Francisco Domingo en passant par Bento Sebastião Francisco Bento, le casse tête des dirigeants de la capitale angolaise reste l’insalubrité publique. En tous cas, mon constat est que les affiches « ne salit pas ma ville » ou « ma ville n’est pas ta poubelle » ont disparu. Peine perdue ou objectif atteint ? Personne n’ose se prononcer.

      Une chose est sure, il y a 8 ans, nous participions pour la première fois au mondial de football en Allemagne avec une sélection composé à 70 % des joueurs locaux, le mois prochain, nous serons absent de la CAN 2015 avec nos lots de professionnels.

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      Article : A la recherche d’opportunité
      Société
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      8 décembre 2014

      A la recherche d’opportunité

      image
      « Qu’est-ce que j’ai envie de faire aujourd’hui, que je n’ai jamais eu le temps de faire ? » C’est la phrase qui me vient à l’esprit lorsque j’ouvre les yeux le matin. Je suis chômeur. Je préfère dire, comme c’est tendance (notamment sur les réseaux sociaux), que je suis en « recherche d’opportunité ». Je ne sais plus quoi faire, j’espère simplement qu’un jour quelqu’un me donnera ma chance de travailler.

      J’ai 34 ans, un âge où l’on s’imagine avoir une vie stable : un emploi que l’on aime, une maison, des enfants… Je suis sans emploi depuis 2004, l’année où j’ai fini mes études en sciences agronomiques. Un chômeur dit « longue durée ». Je suis père et mari depuis 4 ans .

      Un projet de reconversion

      Il faut en passer par là pour que les choses changent. « chômage », « crise ». Il faut se faire violence pour oser une démarche de reconversion. C’est la seule option de survie que j’ai trouvée : je veux devenir quoi ? Je vais devenir qui?
      Retour à la réalité, remise en question et même regrets. Pourquoi ai-je choisi l’option sciences agronomiques ?
      La recherche d’emploi est devenue un job à temps complet. Cela ne devrait pas être le cas. Moi, j’alterne travail et détente. C’est vital, car au niveau du mental, c’est les montagnes russes.

      Penser à soi, se recentrer sur sa personne.

      J’aimerais ne pas me culpabiliser et prendre l’opportunité de voyager, aller au musée, au théâtre… M’initier à des sports de combat et à la relaxation. Tout ça prend beaucoup de temps et d’argent, mais je n’ai plus d’argent, ni de temps. Je me suis transformé en petite reine du foyer : vaisselle, aspirateur, vitres, linge, repassage, bricolage, taxi pour madame et les enfants … Je m’éparpille, je me perds, puis je me retrouve.

      Je rencontre des personnes qui vivent les mêmes choses : je ne suis pas fou. Même si la société nous le rappelle à chaque instant, je désapprends le fait que je me résume à un métier, une fonction. Durant ces années de chômage, j’ai plus appris sur moi qu’en 20 ans, sur le banc de l’école.

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      Article : A toi président à vie, tripatouilleur de la constitution
      Politique
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      2 décembre 2014

      A toi président à vie, tripatouilleur de la constitution

      imageT’as pas compris que tu n’es pas immortel et que ton règne n’est pas éternel ? que le temps est révolu et que tu ne sauras pas tripatouiller la loi fondamentale de la nation ? T’as pas compris qu’on trompe le peuple, une fois, deux fois, mais pas toujours? Pourquoi donc tiens-tu tant à rester sur ce fauteuil?

      Où est Compaoré, où est Ben Ali, où est Kadhafi. où sont passé tous ces rois qui ont rêvé de l’immortalité sur le dos de leur pays? Ça fait très longtemps que tu devais partir, mais tu as réussit a t’accrocher, saches que cela ne va plus durer longtemps. Ton petit cinéma ne produira pas, car on ne te laissera pas une minute de plus, pas même une seconde de plus.

      Regarde, combien étiez-vous encore hier à vouloir modifier la constitution, 8, 10. Le soulèvement populaire bourkinabè devrait vous servir d’exemple. L’Afrique a survécu au joug des grands dictateurs et des régimes d’oppressions. Elle les a chassés, tués et traînés tous dans la poussière. Tu n’es pas le premier colon de notre malheur et garde ça à l’esprit: ce peuple, même si aujourd’hui n’existe plus, n’est pas mort. Parole de Kamel Daoud

      Ce n’est pas qu’on t’en veut, ce n’est pas que le peuple ne veut plus de toi, mais c’est la règle du jeu démocratique. Alors je t’ai prévenu, saches sortir par la grande porte, parce qu’une minute de plus, un cadavre de plus, ça sera trop tard.

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      Article : A destination de Lubango, J’atterris à Cap Town
      Société
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      1 décembre 2014

      A destination de Lubango, J’atterris à Cap Town

      On est le 19 novembre 2014. Il fait chaud à Luanda. La météo a prévenue, il fera 33 degré, je dégouline de sueur, les routes sont presque déserte à part des véhicules qui roulent à grand allure. J’improvise un taxi pour m’amener à l’aéroport. Je dois prendre un vol pour Lubango (au sud de l’Angola), où je suis attendu pour une cérémonie de mariage de ma sœur.

      On m’a prévenu, je dois arriver tôt, pour cela, il vaudrait mieux s’enregistrer en avance si je voulais prendre le premier vol. Ce n’est pas mon premier voyage en avion, les procédures d’embarquement, me sont donc bien familier. Dans la petite agence Taag de l’aéroport 4 de fevereiro, les voyageurs débordent, les valises n’en parlons même pas. Ma carte d’identité et mon billet d’embarquement ont été minutieusement vérifié dans un guichet.

      Notre avion est près à embarquer. Petit trajet en bus, sur le tarmac de l’aéroport, on s’arrête au pied d’un avion. Il est 11 heures, heure local. Le soleil est haut, perché dans le firmament. Deux hôtesses nous accueillent au bas de l’avion, toutes souriantes. Billet d’embarquement présenté, je suis invités à prendre place dans un avion à 5 sièges en largeur. Et dès l’entrée de l’avion : musique lounge, eau minérale, lingettes rafraîchissantes, et cet air froid et sec, himalayen, que j’associe toujours aux voyages en avion. Je m’habitue de moins en moins au contraste avec le milieu extérieur. Mon siège est déjà occupé par quelqu’un d’autre, je ne me fais pas de soucis, car il y a une dizaine de sièges vide.

      Alors que je venais de finir de m’installer, un homme, sûrement le steward s’approcha de moi, d’un air très aimable et essaya d’échanger quelques mots avec moi, comme j’étais le dernier à embarquer. Le jeune homme me demanda, avec un sourire jaune, en anglais, si j’étais Sud-africain. Sa familiarité me parut quelque peu déplacé et je lui répondis, avec mon accent lusophone, que j’étais angolais et je voyageais pour Lubango. Il me lança un accent de sourire et me répondit, les yeux brillants de malice, « ah bon, mais nous, nous allons à Cap Town ». Voyant qu’il ne quitterait pas son air moqueur, je me permis également un léger sourire et on en est resté là.

      L’avion était prêt à décoller quand le commandant de bord prit la parole et nous informa sur notre voyage vers… Cap Town. C’est à ce moment précis que j’ai voulu me lever et me manifester, mais une hôtesse me tança et m’obligea de m’asseoir avec ma ceinture bouclée avant que j’aie pu ouvrir la bouche.

      Après deux heures de vol, je me réalise qu’on a atterri à Cap Town et non à Lubango. Je ne suis pas seul heureusement, il y a un autre passager dans la même condition que moi. On demande à parler au commandant de bord pour lui expliquer le problème, billet d’embarquement à l’appui. J’insiste sur ma conversation ambigüe avec le steward et le fait que si l’hôtesse ne m’avait pas tancé, j’aurais pu changer d’avion à temps sans ce quiproquo.

      Le problème est résolu au bout d’une heure, la compagnie a reconnu l’erreur et présenter des excuse, nous sommes invités à embarquer à nouveau dans le même avion jusqu’à Luanda. Ce n’est que le jour suivant que je rejoindrais Lubango.

       

      PS: inspiré d’une histoire vraie, le personnage dans l’avion n’est pas moi

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      Article : Je n’ai pas d’arme, arrêtez de tirer
      Société
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      28 novembre 2014

      Je n’ai pas d’arme, arrêtez de tirer

      ImageLes États-Unis n’ont pas cessé de nous surprendre.

      On connaissait le Patriot Act, cette loi qui permet à l’Etat américain de détenir sans limite et sans inculpation toute personne soupçonnée de projet terroriste.

      On connaissait Guantanamo, cette prison créée en dehors de tout cadre juridique au mépris des conventions de Genève et dont de nombreux témoignages et documents attestent qu’on y fait usage de la torture.

      On connaissait enfin depuis l’affaire Snowden, l’ampleur du programme d’écoute généralisée de la NSA (Agence nationale de sécurité), sur son sol comme dans le monde entier, par le biais notamment de nombreux acteurs des nouvelles technologies.

      Ce qu’on ne savait pas, en revanche, c’est qu’aux États-Unis la justice trouve tout à fait normal, qu’on tue des adolescents noirs (Trayvon Martin, Michael Brown), non armés, au nom de la « légitime défense ». Quelle horreur, on dirait que l’Amérique aurait reculé d’un siècle, du temps où la justice était rendue en fonction de la couleur de sa peau.

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      Article : Béni: Lettre ouverte à Joseph Kabila
      Politique
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      27 novembre 2014

      Béni: Lettre ouverte à Joseph Kabila

      Joseph Kabila Face à l’horreur et au grand désarroi que traverse le peuple de l’Est en général et ceux de Béni en particulier ces deux derniers mois, j’ai tenu à vous adresser ces quelques mots en cette période cruciale, non pour susciter votre émotion et votre compassion, mais plutôt une réflexion vis à vis de ce peuple meurtri par des décennies de guerre sans fin.

      Monsieur le président, hier dans le magazine Jornal de Africa (diffusait par la télévision publique angolaise, TPA en sigle ), j’ai pu voir les images macabres du massacre de vos compatriotes de Béni. En voulant en savoir plus, je suis tombé sur un article des observateurs de France 24 qui expliquait le dernier sinistre qui a coûté la vie à une centaine de civil innocent la semaine dernière.

      J’ai beaucoup réfléchis sur la situation sécuritaire à Béni, qui, depuis deux mois, ne cesse de compter ses morts : Deux cents morts pour certains, trois cents pour d’autres, peut être un peu plus pour ceux là qui les ont vu mourir et enterrés. Oui, parce que mourir c’est naturel. Et c’est plus naturel à l’Est. Mais dans quelles conditions ? Égorgés, décapités à la machette, ligotés, enterrés vivants, violées en vous introduisant des morceaux de bois dans vos organes, ces organes qui donnent la vie, ces organes de nos mères qui nous ont tous mis au monde. Qui peut accepter parmi nous les vivants de subir un tel sort ?

      Certes, gouvernants et gouvernés, avons un dénominateur commun: LA MORT ! Mais aussi la vie. Et une vie digne d’être vécue. Donc, vous et vos gouvernés, vous serez appelé à mourir un jour. D’où, je me suis dit de vous adresser ces mots, juste pour susciter votre réflexion à l’endroit de ce peuple meurtri  par des décennies des guerres et des horreurs affreux. Ce peuple qui a cru en vous et qui vous a fait l’immense honneur de vous confiez durant treize ans, les rênes de ce pays. ce peuple de l’Est qui, peut être sans trop de discernement avait voté massivement pour vous en 2006, et 2011.

      Excellence, devriez vous continuer à assister impuissant aux tueries de vos frères? Ou continuez-vous encore à croire en la mission de l’ONU en RDC (Monusco) ? Cette mission dont les responsables ont été pris en flagrant à plusieurs reprise dans le commerce illégal des minerais ont trouvé beaucoup de miel dans votre pays, qu’ils ne vous ramèneront jamais la paix, synonyme de leur fin de mission.

      L’une de solutions, déjà vous proposée par des éminentes personnalités de l’intérieur comme de l’extérieur, réside au déplacement de toutes les unités issues des intégrations et mixages de l’est vers l’ouest et ceux de l’ouest vers l’est et vous verrez que dans une semaine, les FARDC viendront à bout de ces ADF-NALU, parce que le peuple en a marre de trahison et de complicité. Ayez donc le courage de déclarer l’état d’urgence à Béni et déplacer les unités benyamurenges vers l’Ouest.

      Il est donc grand temps, monsieur le président, de mettre fin à ces aventures et de garantir la paix à votre peuple. La paix, ce mot de quatre lettre, mais gage de tout développement. Car toutes mesures que vous prendrez sans pour autant régler cette question de paix à l’Est seraient nulles et sans effets.

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      Article : L’énigme Ibrahimovic
      Sport
      0
      24 novembre 2014

      L’énigme Ibrahimovic

      Ibrahimovic Au terme d’un match à suspense, Paris, qui s’est fait peur après la pause, s’est imposé à Saint-Symphorien face à Metz, grâce à Lavezzi. Cela peut paraître étrange, mais au cours du match j’ai été dérangé par l’énigme Ibrahimovic qui, depuis son retour, passe beaucoup de temps à grommeler et maugréer ses coéquipiers pour mieux excuser ses errements sur le terrain. La question que je me pose est simple: Après six semaines d’absence, Ibrahimovic pourra-t-il revenir à ce niveau d’excellent auquel il nous avait habitués depuis son arrivée, à l’été 2012 ?

      Il n’est secret pour personne, le colosse suédois va mal depuis son retour. Moins décisif, moins tranchant et peu rayonnant sur le terrain. Contre l’OM, à quatre reprises, Ibrahimovic balle au pied avait refusé de faire la passe à Cavani ou Lucas, mieux placé que lui, préférant tenter sa chance, par tous les moyens, contre l’esprit du jeu, contre le football, contre l’esprit d’équipe et contre le collectif. Samedi contre Metz, le suédois moins en forme a récidivé une fois de plus, répugnant à jouer pour les autres. Très égoïste, il a été incapable de jouer collectif lors de phases de jeu où la passe s’imposait plus que le tir. En clair, j’ai eu l’impression comme si le suédois voulait lancer un message à ses coéquipiers, les rappelant que le PSG, c’est Ibrahimovic, rien que Ibrahimovic et tout le monde pour Ibrahimovic.

      Cette situation m’a rappelé celle du Barça, la saison dernière, avec un Messi (comme c’est le cas d’Ibrahimovic) tout feu, tout flamme qui dictait sa loi et qui marquait but sur but, puis a fini par se blesser à force d’enchainer les matchs. Alors qu’on s’attendait à ce que l’équipe s’écroule après la blessure de sa star, elle a continué à jouer superbement bien et est resté en tête de la Liga. Puis la star est revenue, vexée d’avoir vu l’équipe se débrouiller sans elle, elle voulait de nouveau être au centre de tout… et la suite des matchs s’est passé moins bien qu’avant car l’équipe avait trouvé d’autres automatismes. Résultat: Élimination en quart de final de la ligue de champion et perte de la première place de la liga. L’histrion égo-centré d’Ibrahimovic me fait craindre le pire pour mon PSG.

      Je ne dis pas que le PSG va s’écrouler, mais à l’allure où vont les choses, l’énigme Ibrahimovic devrait être scruté à fond et versée au débat. Savoir si le vieux de 33 ans est blessé ou guéri. Guérison totale ou convalescence à mi-temps. Zlatan n’a que peu de temps pour dissiper les doutes, les interrogations et les supputations sur ses performances. En attendant ma question reste sans réponse.

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      Ecrire pour vivre. Vivre pour écrire.

      Auteur·e

      L'auteur: Steaves
      Je m'appelle Steaves Kashal Mahum. Je suis de nationalité angolaise et détenteur d'un diplôme en sciences agronomiques, option phytotechnie. Je suis un passionné par la langue française, surtout par sa richesse linguistique. J'aime partager et discuter de politique nationale comme internationale.

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