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      Article : Ma petite histoire à vélo
      Société
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      21 janvier 2015

      Ma petite histoire à vélo

      imageIl y a des années, pendant mon enfance, quand je devais avoir entre 7 et 8 ans, je vivais dans une petite parcelle à Baixa (aujourd’hui Mutamba) dans la ville de Luanda. J’ai appris à faire du vélo là-bas, au milieu d’une rue, surplombée d’une pente assez impressionnante pour moi. Je passais des heures à descendre cette pente dans un seul but: aller le plus vite et le plus loin possible. Jusqu’au jour où je finis par effectuer la descente de trop. La chute quoi. J’ai fini ma course sous un camion garé. C’est à ce moment précis que j’ai décidé de ne plus jamais remonter sur un vélo. J’étais traumatisé par ce petit accident.

      La peur de monter sur un vélo

      En vacances, entre amis, j’ai toujours réussi à esquiver les invitations de promenades à vélo. Je prenais plaisir à expliquer volontairement devant tous mes camarades que je ne savais pas monter à vélo. Je pouvais lire du mépris dans leur regard, c’était un peu honteux, mais que voulez-vous ? A cet âge là, je m’en fichais de leur mépris et leur avis, j’avais juste peur de tomber à nouveau.

      On ne m’avait pas vraiment laissé de choix

      Les années sont passées, nous avons quitté Luanda, en Angola, pour les études à  Lubumbashi, en RDC. Je n’ai jamais vraiment eu besoin d’un vélo, l’attention était portée ailleurs : études, foot, natation…
      A 18 ans, quand je devais entrer à la fac, il s’est posé un sérieux problème de transport. J’habitais le quartier Makomeno, à plus de 9 km du campus de l’UNILU (Université de Lubumbashi). L’université, à cette époque, ne disposait pas de transport pour ses étudiants et trouver une place à bord d’un transport public était un vrai casse-tête.

      On ne m’a pas vraiment laissé le choix. Un matin, je suis allé droit dans un magasin me payer un vélo. Je savais exactement comment je voulais qu’il soit: je voulais un vélo qui fasse garçon, sans panier, ni porte bagage et surtout pas un VTT. Par ailleurs, je ne voulais pas quelque chose de cher. Premièrement parce que je ne roule pas sur l’or (mais sur bitume et terre battue) et deuxièmement, je voulais m’assurer d’en faire un véritable usage, que ce ne soit pas un caprice, qu’on ne l’utilise pas qu’une fois tous les 6 mois.

      En quittant le magasin, je suis reparti à pied et surtout en poussant ce maudit vélo. Je confesse ce secret que j’avais toujours réussi à dissimuler. En retour, j’ai eu en face de moi la réaction familiale qui s’avérait salvatrice « et bah ? C’est pas grave ? Tu vas apprendre à en faire ». A ma grande surprise, aucun jugement. Je suis resté une heure dans une ruelle (avenue du cuivre) à faire des allers retours. Un mètre. Puis deux. Puis cinq… Puis, j’ai roulé tout le long de la ruelle. C’était parti. Ce jour là, j’ai fait un grand tour à Makomeno. Bref, c’était le début de mon aventure à vélo.

      Il est beau de découvrir une ville en pédalant plutôt qu’en voiture

      Pendant 3 ans, je traversais des avenues, des quartiers, puis des communes, en pédalant non seulement pour atteindre mon lieu d’études, mais aussi pour découvrir toute la ville de Lubumbashi. Rien ne m’échappait. J’étais toujours à l’heure et jamais en retard. Je trouvais que Lubumbashi était beaucoup plus beau quand on le regardait en pédalant, qu’en voiture.

      Il y a 5 ans que je suis rentré à Luanda. Les temps ne sont plus les mêmes. Il est très difficile de rouler à vélo dans cette ville. C’est très dangereux. Il y a tellement des voitures et pas suffisamment d’itinéraires protégés pour les cyclistes. A cela, il faut ajouter des températures élevées qui ne facilitent pas tellement la pratique.

      Récemment, j’ai acheté un vélo pour enfant à ma fille de 4 ans, qui apprend à rouler à l’intérieur de la parcelle, je ne sais pas si elle saura rouler un jour sur les grandes artères de la ville. Mais quand je la vois rouler, tomber et reprendre, un petit sourire traverse mon esprit, me rappelant mon petit accident et cette petite peur d’enfant, mais surtout, la honte de pas savoir faire du vélo à 18 ans.

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      Article : FIFA : candidature de Ginola une affaire de gros sous
      Sport
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      19 janvier 2015

      FIFA : candidature de Ginola une affaire de gros sous

      imageDavid Ginola est candidat à la présidence de la FIFA, comme c’est le cas de Jean-Luc Melechon à la présidence de la république française (qui se présente à chaque échéance électorale sachant qu’il va perdre).

      Au début, j’avais envie de rire, puis je me suis dit pourquoi pas lui ? Parce qu’il est dans l’air d’un temps où tout est paris, tout est marketing. Il fallait donc que Ginola officialise sa candidature pour que l’on découvre cette face El Magnifrico de celui qu’on avait coutume d’appeler El Magnifico.

      Pourquoi se lancer dans une campagne perdue d’avance

      La sympathie, le charisme et la sincérité du grand présentateur de la première League anglaise sur canal+ sont des atouts qui poussent à priori, à lui donner le crédit. Ginola contre Blatter, oui, pourquoi pas ? Même si j’y croit peu. Pour gagner le cœur de la vielle dame FIFA (certes toujours sensible à la séduction), l’apparence seul ne suffit pas, l’ancien parisien, a besoin des idées révolutionnaires, ce que ce dernier a reconnu volontiers, lâchant que lui et ses adversaires parlaient des mêmes choses. Donc moins innovant que les autres.

      Une candidature pour se faire un coup de pub

      Ce qui m’a pris de court, c’est que pour annoncer sa candidature, Paddy Power, un organisme irlandais de paris en ligne a versé à Ginola 327 000 Euros (250 000 Livres). Et là, j’ai été irrité. Car Ginola et sa candidature n’ont rien avec le foot ni la FIFA. La candidature de Ginola est une affaire de pari et de gros sous. Je n’ai plus eu envie de rire. Et si je juge aujourd’hui Ginola, ce n’est plus sur son apparence. Quant au charisme, je l’estime dévoyé, avili, sali. Ginola n’est plus que beauté du Diable, perverse et trompeuse, malsaine et falsifiée. Je n’ai plus envie de rire. Plus du tout. J’ai surtout le sentiment d’être trahi. D’être pris pour un idiot, un sot, un gogo à qui l’on peut raconter n’importe quoi.

      Ginola se fiche de nous, de vous, de moi, de la terre entière. En clair, tout ce cinéma qui entoure la candidature de Ginola me paraît comme un conte de fée digne d’un candidat de secret story.

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      Article : On est tous Charlie (troisième et dernière partie)
      Politique
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      14 janvier 2015

      On est tous Charlie (troisième et dernière partie)

      imagePaix à vous frères musulmans du monde entier et plus particulièrement de l’hexagone, pour qui je ressens beaucoup du mal aujourd’hui. Vous et votre belle religion ainsi souillée, humiliée et pointée du doigt. Oubliés votre force, votre énergie, votre humour, votre cœur et votre fraternité est injuste et un déni de laïcité pour la France.

      Ensemble j’aurais voulu réparer cette injustice avec mes anaphores et litanies comme Hollande au cours du débat télévisé de l’entre-deux-tours face à Nicolas Sarkozy, le 2 mai 2012. Je ne dirais cependant pas « Moi président », mais plutôt « Moi Charlie »

      Moi Charlie, Je rêve d’une France, où toutes les extravagances vestimentaires seraient possibles et où il serait facile de circuler dans les rues, sans qu’on se préoccupe de savoir à quelle religion appartient tel ou tel individu.

      Moi Charlie, je ne jugerais personne pour sa couleur, sa religion, ou son prénom. Je me battrais à arme égale: crayon pour crayon, parole pour parole, caricature pour caricature…

      Moi Charlie, Je rêve d’une France où on ne dirait plus que les Français sont islamophobes, racistes, xénophobes et dont l’amalgame islam = terrorisme serait banni

      Moi Charlie, je rêve d’une France qui accepte la façon dont les musulmans vivent leur foi, et où les musulmans respectent la façon dont la France conçoit l’exercice d’une religion dans la sphère publique

      Moi Charlie, Je rêve et je me plais à imaginer une France où les manifestations des croyances individuelles seraient redevenues du strict domaine de l’intime et du privé.

      Moi Charlie, Je rêve d’une France où le magique serait exclus de la sphère publique, où l’instruction des enfants serait redevenue une valeur incontournable pour les familles et où l’adhésion à la langue nationale serait totale.

      Moi Charlie, Je rêve d’une France où il serait naturel que l’on demande aux étrangers de se plier aux us et coutumes du pays.

      Mais, moi Charlie, je rêve aussi que la France réponde à al Qaïda au Yémen et à tous les terroristes du monde entier en ce terme: « vous nous avez déclaré la guerre et bien, vous allez la perdre. Nous ne vous lâcherons pas, nous irons vous chercher partout où vous êtes, cela prendra le temps qu’il faut mais nous allons vous faire payer pour vos actes lâches et barbares. Et chaque fois que vous aurez cette idée de recommencer, nous vous le ferons regretter. En ce qui concerne le terrorisme, nous appliquerons la tolérance « Zéro » et quoiqu’il en coûte, nous vous arrêterons ».

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      Article : On est tous Charlie (deuxième partie)
      Politique
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      12 janvier 2015

      On est tous Charlie (deuxième partie)

      imageQuelque chose s’est produit hier. Oui, quelque chose pourrait rejaillir enfin sur l’état de la république française, généralement décrit comme dépressif, morose, en proie à de la défiance à l’égard de la classe politique.

      On disait des Français, passifs, indifférents, dépolitisés… On les a découvert dimanche, réactifs, rassemblés, mobilisés comme rarement. C’est un moment de grâce, d’émotion, qui a semblé s’être emparé de la France, malgré les morts, le sang, la stupeur et le deuil. Un de ces moments d’histoire comme la France n’en a jamais connu. Même s’il faut se garder de tout triomphalisme, de toute naïveté, on peut se demander jusqu’où faut-il remonter dans l’histoire de la France pour retrouver un tel moment. Face à ces terroristes, qui, à l’évidence, ont mis en cause les valeurs françaises, son histoire et ses racines, hier, il s’est manifestée une sorte de pulsion de vie, un désir de vivre ensemble et d’alerte contre le terrorisme.

      « Je suis Charlie, je suis juif, je suis policier ». Ce slogan résumait l’hommage rendu aux victimes des attaques : douze morts dont sept journalistes et deux policiers abattus mercredi dans l’attentat contre l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, une policière tuée jeudi et quatre juifs tués dans la prise d’otages vendredi dans un supermarché casher à Paris.

      À Paris, comme dans les restes des villes et villages de France, près de 4 millions des français ont marché pour dire « non » à la terreur et « oui » à la liberté. Sans compter ceux qui, ne pouvant participer à la marché ont montré leur attachement à la liberté et leur soutien aux familles des victimes avec leurs chansons, leurs écrits, leurs dessins ou leur cœur.

      Merci donc à la France et au peuple français pour avoir alerter le monde sur la menace réelle que représente aujourd’hui le terrorisme à l’ordre régional et mondial et dont personne, en particulier dans l’environnement immédiat, ne peut plus ignorer.

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      Article : On est tous Charlie Hebdo ( première partie)
      Culture
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      8 janvier 2015

      On est tous Charlie Hebdo ( première partie)

      imageTous les mots ont été dits et l’on ne sait plus lesquels choisir pour décrire ce que l’on ressent après l’attentat contre Charlie Hebdo. C’est que tous les mots sont justes : révoltant, odieux, horrible, injuste. Injuste comme peut l’être toute action terroriste, technique de guerre qui frappe, hors du cercle des combattants, des civils innocents.

      Les familles des victimes, en tout premier lieu, ont droit à nos condoléances. Cependant, force est de constater qu’après l’horreur des actes, l’horreur des mots débarque. Et hier, j’étais vraiment sidéré par des propos des certains hommes politiques et journalistes de l’extrême droite. Il faut savoir garder notre capacité de raisonner sans se laisser aller à la fureur.

      C’est ici que la France devra tirer des leçons du 11-Septembre. Ne pas avoir peur du terrorisme. Car la peur est décidément mauvaise conseillère. Elle a conduit l’Amérique à faire fi de ses propres principes en collectant toutes les informations possibles sur ses propres citoyens et sur des alliés aussi insoupçonnables qu’Angela Merkel. Cette même hantise aveuglante du terrorisme l’a aussi menée à mettre en place un réseau mondial de torture, redoutable de cruauté si ce n’est d’efficacité pour contourner ses propres règles.

      La France qui a été fondée sur des valeurs républicaines et laïques devrait donc faire preuve de beaucoup de maturité et ne pas se verser dans l’amalgame islam = terrorisme trop souvent insinué par une frange d’extrémistes de la droite. Car ce que veulent ces fous furieux qui tuent au nom de Dieu, c’est la division et le lynchage de paisibles citoyens musulmans.

      On n’est pas chez les bisounours, mais tant que certains penseront que le meilleur moyen de combattre l’autre est de le foutre dans un bateau, la France ne pourra pas avancer. C’est en prenant le meilleur de chacun qu’on peut avancer et non pas en prenant le pire de la pensée humaine ! Pour lutter contre ces fanatiques, il n’y a que l’échange, l’écoute , la solidarité et sa  » foi  » républicaine qui peut aider la France ! l’obscurantisme et le racisme n’a jamais fait avancer l’humanité.

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      Article : Le cheval de Troie
      Politique
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      6 janvier 2015

      Le cheval de Troie

      image« Je crains les Grecs, même lorsqu’ils apportent des présents ». Ces paroles sont une mise en garde du prêtre Laocoon à ses compatriotes Troyens qui se divisent sur le sort à réserver au grand cheval en bois qui vient d’être abandonner par les grecs: Faut-il le faire entrer dans la ville ou le détruire. La suite de l’histoire du cheval de Troie, tout le monde la connaît.

      Des cargos qui accostent ces jour-ci sur les côtes européennes chargés de centaines des réfugiés musulmans de divers nationalités m’ont vite fait penser à cet événement légendaire grec.

      Comme sur le rivage de Troie, ne pouvant rentrer anonymement en Europe après avoir combattu auprès de l’État islamique, des guerriers musulmans se furent désormais déguisés en réfugiés et cachés dans de grand chevaux de bois voguant sur la Méditerranée. Arrivés sur les cotes italiennes, ils furent accueillis comme un cadeau des dieux : ils offraient une nouvelle occasion aux Européens de réparer leurs abjects crimes coloniaux en ouvrant les bras aux défavorisés.

      Qui sont les plus persécutés, en Syrie et en Irak ?

      Ce sont les Chrétiens, les Yezidis, les femmes, les vieillards, les enfants.

      Y a-t-il des Chrétiens, dans les cargo qui « s’échouent » sur les cotes italiennes ? Pas vraiment. Il y a essentiellement des musulmans.
      Des enfants, des vieillards, des femmes ?
      Pas beaucoup, presque pas.
      La grande majorité, ce sont des hommes seuls. Dont l’âge varie entre 25 et 30 ans. Calais en est le témoin.

      Leurs parents et grands-parents, leurs familles, enfants, femmes, ne sont-ils pas
      en plus grand danger qu’eux ? L’ONU parle d’un million d’enfants n’ayant même pas une couverture à se mettre sur le dos pour affronter l’hiver tandis que des « passeurs » auraient 2 ou 3 millions de dollars pour acheter des cargos et les abandonner ensuite, comme dernièrement ?

      Des réfugiés

      Les reportages se succèdent pour décrire leurs terribles conditions de vie et le fait qu’ils ont tout perdu. Ils ont à peine de quoi se nourrir. La moitié des 22 millions de Syriens tient avec moins de deux dollars par jour depuis deux ans, et ils auraient 3 000 dollars pour payer les passeurs (J’en ai vu un qui témoigner sur France 24 avoir payer 7 000 dollars) ?

      Et si quelqu’un finançait plutôt le voyage de djihadistes déguisés en réfugiés ?

      N’y a-t-il aucun pays musulmans où ces « réfugiés » pourraient trouver un abri ? 49 pays musulmans, la plupart sous habités, dont certains si riches qu’ils s’offrent
      des entreprises européennes prestigieuses, ne veulent pas les accueillir ? Alors que
      l’islam est une religion charitable qui fait le bien et apporte la lumière au monde ?
      Pourquoi se « réfugier » en Europe où leur mode de vie, leur culture, la pratique
      de leur religion sont si menacés et l’environnement si hostile, si islamophobe que
      l’union européenne préoccupée envisage de promulguer des lois pour les protéger, alors qu’ils seraient si bien en terre d’islam ?

      Posons le problème autrement. L’Etat islamique a d’énormes ressources financières, des banques, des puits de pétrole. Pour quelle raison se priveraient-ils d’affréter des chevaux de Troie, et faire embarquer quelques milliers d’islamistes qui attendront patiemment les ordres, une fois sur le sol européen ?

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      Article : Afghanistan ou le bourbier vietnamien
      Politique
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      29 décembre 2014

      Afghanistan ou le bourbier vietnamien

      imageDéfaite amère, fuite honteuse; ils ont créé l’homme taliban pour vaincre les Russes, l’homme taliban les a vaincus, eux. Telle pourrait être la première phrase d’un roman de 13 ans d’une tragédie semée d’échecs et d’embûches. Dimanche, lors d’une courte cérémonie au sein du quartier général de l’Isaf, la force de l’Otan en Afghanistan a donc officiellement baissé son drapeau synonyme d’un départ précipité des troupes combattantes de l’Alliance, qui laissent derrière elles une insurrection talibane en progression.

      Ils (les troupes américaines) s’étaient rendus en Afghanistan la tête dans les étoiles. Et pourtant, aujourd’hui, 13 ans plus tard, à l’heure du bilan, le constat est amer, triste et catastrophique. Plus de 3 485 morts côté coalition, des dépenses abyssales, une insurrection qui ne faiblit pas. Ce qui est sûr, les talibans sont devenus plus forts, et la culture du pavot a augmenté de façon exponentielle.

      Personnellement, j’ai toujours pensé que l’ennemi à combattre en Afghanistan avait été mal défini. Le terrorisme n’est pas un ennemi ; mais une méthode de combat. Quant à la contre- insurrection talibane, elle aurait pu se révéler gagnante en Afghanistan si l’Otan avait envisagé de rester… 70, 80 voire 90 ans !

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      Article : Rwanda’s untold story
      Politique
      0
      22 décembre 2014

      Rwanda’s untold story

      imageCe week-end un ami m’a invité à assister le documentaire de la chaîne britannique BBC intitulé « Rwanda’s untold story » (en français: l’histoire du Rwanda jamais contée ). Un documentaire à charge contre le président rwandais Paul Kagame, l’accusant de crimes de guerre pendant le génocide, de massacres des réfugiés Hutus en RDC, d’assassinats politiques et d’être responsable de l’attaque contre l’avion du président Habyarimana.

      Personnellement, je suis convaincue qu’un autre élément a été déterminant dans la façon dont j’ai reçu ce film en pleine gueule. Je l’ai recommandé à tout mes amis… tout en précisant que je n’ai en fait pas « passé un bon moment » tout au long du film. J’étais tendu comme je ne l’ai jamais été devant un film. Le témoignage de la jeune femme belgo-rwandaise Hutus, Marie qui en larme, raconte les atrocités commis par l’Armée Patriotique Rwandaise (APR) contre des réfugiés rwandais hutus qui étaient en République Démocratique du Congo entre 1996-1998 a retenu tout mon attention et à la fin du film que des questions.

      Le régime rwandais inquiète. Il parait frappé d’un émoi persistant que quelqu’un d’autre raconte une version différente du génocide que celle raconté au paravant. Le régime rwandais malgré les décidances semble ne pas sombrer mais flotte difficilement, que vaut-il ? Où va-t-il ? Que peut-il ? Et je m’interroge sur le cas Kagame? Est il encore un colosse ? Ou simplement un géant au pied d’argile? Et je me demande si Londre et Washington continuent (encore) à soutenir ce régime autoritaire ? Et j’augure que, peut être, Kagame est devenu très encombrant après autant d’accusations, qu’il vaut mieux être lâché. Et je m’inquiète… Mais ai-je raison de m’inquiéter?

      Question de rabat-joie, je l’admet. Question nécessaire, en vérité. Question incontournable. Question qui ne peut pas ne pas être posée, car c’est la première fois qu’une chaîne britannique met en cause ce régime. Je ne veux préjuger ici de rien. Ni accabler. Ni acclamer. Juste s’interroger. Sursaut ou sursis pour Kagame et son régime ? « Interroger, c’est enseigner » Xénophon.

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      Article : Forum de Dakar: l’union fait la force
      Politique
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      19 décembre 2014

      Forum de Dakar: l’union fait la force

      Forum de DakarDepuis quelques jours, La presse ne parle plus que de ça. Pour être plus précis, on ne parle que de lui. Lui, c’est le président tchadien. Une fois de plus, monsieur Idriss Deby a créé le coup d’éclat à Dakar lors du forum sur la paix et la sécurité en Afrique. le Président tchadien s’est lancé dans une critique amère et violente contre l’intervention de l’OTAN en Libye, qui a, selon lui, provoqué le chaos libyen et déstabilisé le Mali. “La solution n’est pas aux mains des Africains mais entre les mains de l’Otan. Après avoir assassiné Kadhafi, il n’y a que l’OTAN qui a les moyens nécessaires de résoudre donc la crise en Libye”

      Sur le fond, personne ne peut lui donner tort. La déstabilisation du Sahel est dû en grande partie à l’intervention de l’OTAN en Libye où plusieurs mouvements islamistes les plus radicaux ont profité de la situation pour déstabiliser le nord du Mali et créer le chaos en Libye. Fermer les yeux serait de la complicité. Mais il y a le moment et la manière de le dire. On ne s’adresse pas à une institution aussi forte comme l’OTAN, comme on le ferrait à son fils ou à un mauvais élève. Pourquoi cette sortie publique humiliante ? Pourquoi ne pas avoir souligné les progrès réalisés par la France au Mali ? On peut se demander les motivations de cette « franchise » inhabituelle.

      Curieusement, ce n’est qu’à Dakar et devant Yves Le Drian (ministre français de la défense) que Monsieur Deby suscite la polémique. Le Drian et la France seraient ils plus susceptibles que les autres ? Non. Je pense que le président tchadien leur réserve des propos qu’il ne se permettra pas ailleurs, principalement devant un John Kerry et les États-Unis. Je ne me souviens pas avoir déjà entendu Monsieur Deby s’adresser de la sorte à un chef d’Etat occidental.

      Personnellement, je suis plus enclin à penser que les propos de Monsieur Deby ont été dictés par une opinion publique tchadienne pragmatique et intransigeante qui en a marre de voir ses fils mourir hors de ses frontières. Bien qu’ils soient encore présent au Mali, on l’a vu, Deby n’a pas hésité de retirer ses troupes en Centrafrique juste pour une déconfiture.

      A priori, je préfère le franc-jeu diplomatique à l’hypocrisie de certains discours. Mais l’honnêteté ne doit pas nous dispenser du respect. Il n’y a pas de doute, nous avons l’un et l’autre (Afrique et OTAN) tout à y gagner d’un partenariat fort et ambitieux de lutte contre le terrorisme. Travailler ensemble est donc une nécessité.

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      Auteur·e

      L'auteur: Steaves
      Je m'appelle Steaves Kashal Mahum. Je suis de nationalité angolaise et détenteur d'un diplôme en sciences agronomiques, option phytotechnie. Je suis un passionné par la langue française, surtout par sa richesse linguistique. J'aime partager et discuter de politique nationale comme internationale.

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