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    Échos du monde
      Article : Des clubs européens et leurs supporters à Luanda
      Opinion
      0
      26 août 2015

      Des clubs européens et leurs supporters à Luanda

      La Liga est de retour et l’enthousiasme des adeptes du Réal de Madrid et Barcelone est déjà à son comble. Je comprends bien que les espagnoles vibrent devant leur clubs de Réal ou de Barcelone, que les portugais tombent dans une crise d’apoplexie après avoir perdu par 6 but devant Bayern. Mais ce que je trouve surprenant ce que des angolais s’approprient des clubs étrangers au détriment des clubs locaux.

      Le plus étrange dans toute cette histoire, c’est de voir les rues de Luanda ( qui sait, peut être du pays entier) remplies comme la saison dernière de supporters de Barcelone, Réal de Madrid, Sporting, Benfica ou Porto. Premièrement j’avais cru que c’étaient des espagnoles et portugais qui nous avaient envahi. Mais non. La folie du football européen a envahi nos restaurants, nos bars, nos rues, nos salons et n’importe quel coin où on peut y avoir un poste téléviseur. Chaque dribble suscite des cris et des acclamations, chaque but est célébré par des applaudissements et des embrassades, chaque victoire est une occasion de chanter et boire et chaque défaite est ressenti comme si le monde allé s’effondrer.

      Curieusement, aucun joueur angolais ne joue dans ces clubs et le nombre des joueurs africains y prestant ne tient pas à une demi-main. Dans l’histoire, le football a été considéré comme une affirmation politique et culturel d’un peuple ou d’une communauté. L’adversité entre le Réal de Madrid et le Fc Barcelone est né de rivalités entre les monarchistes et les républicains. Tout comme la rivalité des clubs Argentins, qui ont (ou avaient) des connotations politiques entre les partisans de la dictature et ceux de la démocratie.

      Plus pire encore, c’est s’exhiber dans les rues comme blaugrana ou meringue sans pour autant avoir été dans l’une de ces deux villes. Les dirigeants de ces clubs, savent-ils qu’ils ont des adeptes en Afrique? Et même si ils le savaient, quelle importance donneront-ils à ça? Ce qui est plus sur, ce qu’ils ignorent d’ailleurs où se trouve l’Angola sur une carte d’Afrique.

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      Article : Quand un cadavre congolais passe pour un angolais
      Société
      1
      28 juillet 2015

      Quand un cadavre congolais passe pour un angolais

      En Angola, il est de notoriété publique que les soins laissent à désirer. La médecine angolaise est la dernière dans la sous-région australe. C’est pour cette raison que bon nombre de compatriotes (ceux qui peuvent et en ont les moyens ) vont se faire soigner la plupart de temps à l’extérieur et principalement en RDC. Malheureusement, tous ceux qui y vont ne reviennent pas en bonne santé et certains reviennent dans des cercueils. (suite…)

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      Article : Les murs de la honte
      Monde
      0
      20 juillet 2015

      Les murs de la honte

      Enfin une nouvelle page de l’histoire va être scellé aujourd’hui entre Washington et Havane. Après la normalisations des relations politiques, place à la réouvertures des ambassades dans les deux pays. La hache de la guerre entre les deux frères ennemis va enfin être enterré. Le dernier cycle de la guerre froide va être fermé. Une seul chose reste à savoir: le câlin américain ne sera-t-il pas plus fatale pour l’avenir de l’île? Ça, je ne peux pas répondre avec affirmatif. Le plus important pour le moment c’est ce réchauffement de relations qui ferme la porte à une guerre vieille d’un demi-siècle.

      Car il était enfin venu le temps d’oublier la guerre froide de l’époque soviétique. L’époque où le monde était divisé en deux et ne tenait qu’à un fil, près à une guerre nucléaire. C’était au temps de l’URSS versus USA. Les communistes contre les capitalistes. Comme partout ailleurs, en Angola, les plaies de cette guerre n’ont pas encore complètement cicatrisées. Entre le 12 et 20 janvier 1988, les armées sud-africaines (SADF) soutenues par la CIA et cubaines soutenues par l’URSS se livrèrent à une bataille sans précédent à Cuito Cuanavales au sud du pays qui se solda avec un bilan de 8000 morts en seulement une semaine.

      Si on peut s’en féliciter aujourd’hui d’avoir en fini avec la guerre froide et le conflit occident-orient, il est cependant malheureux de constater que les mentalités n’ont pas toujours évoluées dans les têtes de certains de nos dirigeants. Comme on peut le voir, avant, la lutte était pour la suprématie géographique, aujourd’hui le combat est de séparer le peuple, les croyances religieuses, mais surtout diviser les riches et les pauvres.

      À titre d’exemple, en Afrique, la Tunisie vient d’annoncer la construction d’un mur de sable à sa frontière avec la Libye pour contrer des éventuelles entrées des djihadistes dans son territoire, mais aussi pour empêcher le passage des clandestins. Les États-Unis ont déjà fait de même avec du fil barbelé électrifié dont l’intention est de mettre un terme à l’immigration des Mexicains et autres Latino-Américain. Récemment, la Hongrie a commencé la construction d’une clôture le long de sa frontière avec la Serbie afin d’endiguer le flux des réfugiés tentant de rejoindre l’Europe occidentale. Israël n’est pas resté en marge, en Cisjordanie ils ont construit une barrière longue de 400 à 500 km afin de prévenir des infiltrations des Kamikazes et autres terroristes.

      C’est bien dommage qu’on ferme une page triste pour en ouvrir une autre bien malheureuse. L’histoire se répète et l’humanité n’arrive toujours pas à apprendre. Les cubains sont donc prévenu. A chaque fois qu’ils tenteront d’entrer aux États-unis, ils trouveront un mur pour les en empêcher.

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      Article : En Angola, il est interdit de réfléchir
      Angola
      1
      17 juillet 2015

      En Angola, il est interdit de réfléchir

      « Quand la liberté d’expression n’existe plus, c’est la liberté de pensée que l’on jette en prison. » Il y a longtemps, j’avais lu cette citation de Pascal Mourot. Aujourd’hui, j’en ai enfin compris toute sa quintessence.

      Entre le 20 et 21 juin, 15 jeunes militants ont été arrêté à Luanda. Tous connus pour leur appartenance à un groupe associatif dénommé Movimento Revolucionario de Jovens (Mouvement des jeunes révolutionnaires en français). Bien avant et sans beaucoup d’impact médiatique, le 14 mars un défenseur des droits humains de la société civile cabindaise, Jose Marco Mavungo avait été arrêté et accusé de rébellion, pour avoir appelé à manifester pacifiquement contre la corruption. Deux mois plus tard, soit le 27 mai, Mario Faustino un autre activiste des droits de l’homme avait été arrêté également pour tentative à manifester contre le gouvernement.

      Durant environ 5 ans, les services des sécurités et voire quelques tribunaux ont été mobilisés pour faire taire plusieurs groupes des jeunes qui ont osé exiger publiquement la démission de José Eduardo dos Santos. Ces militants de la société civile angolaise affrontent chaque jour la répression, la persécution, des menaces, des enlèvements et voire des procès bidons comme celui du célèbre journaliste Rafael Marques auteur du livre « les diamants du sang » (en portugais) ou encore celui qui attend les 15 jeunes militants mentionnés ci-haut, accusés de vouloir renverser le régime de papy en organisant un séminaire sous le thème : « la philosophie des révolutions non violente »

      Ces derniers mois, le pays connaît un fort régime de répression contre la société civile. La preuve, c’est cette nouvelle loi tyrannique contre les ONG qui à partir de septembre prochain permettra à l’exécutif de contrôler toutes les organisations de la corporation civile. Jusqu’où faut-il remonter dans l’histoire de ce pays pour retrouver un tel moment. On dirait qu’on recule dans le temps, que le pays régresse vers les années 70 lorsque les autorités coloniales portugaises en perte de vitesse face aux mouvements indépendantistes essayaient désespérément de vendre l’idée que l’indépendance ce n’était pas bon pour le pays. Leur argument, l’indépendance allait détruire toutes les bonnes actions coloniales.

      Aujourd’hui, mon sentiment à l’égard du régime de José Eduardo dos Santos a quelque chose des années 70. Certes comme au temps de colonisation Eduardo a beaucoup contribué au développement de ce pays. Certes, son parti ( le MPLA ) est l’unique parti politique bien structuré et capable de gérer ce pays. En revanche, c’est avec raison que des activistes et certains autres partis soulèvent la question de l’alternance. On ne peut pas diriger seul indéfiniment un pays. D’autre part, l’Angola, pays gangrené par la corruption, présente aujourd’hui bon nombre de caractéristiques d’une société féodale. Comme à la cour des rois de France, la moindre « autorité », la moindre « appartenance à une famille du régime » vous donne le droit de vous servir dans les caisses de l’Etat sans peur d’être poursuivi.

      Je voudrais laisser une place honorable sur le podium de la honte à monsieur João Maria de Sousa procureur général de la République qui persiste et parler de coup d’Etat parce que la police à réussi à arrêter les militants en possession d’un livre intitulé :  Da Ditadura à democracia : uma abordagem conceptual de libertação, (en français : De la dictature à la démocratie, un abordage conceptuel de libération.

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      19. juin
      2015
      Société
      0

      États-unis : violence sociale, trop c’est trop !

      Tuerie de Charleston, violences policières contre des personnes de couleur : il ne fait pas bon vivre aux Etats-Unis en ce moment…

      C’est triste mais fréquent ces derniers temps d’avoir des nouvelles de violences sociales aux États-Unis. Il y a une cinquantaine année, en Caroline on lynchait des noirs tout simplement parce qu’ils portaient la peau noire. Aujourd’hui on les tue dans des églises, quand ce ne sont pas des policiers blancs au nom de la légitime défense ! La société américaine devient de plus en plus paranoïaque et désaxée et les puissants lobbies des armes, la NRA et les excités du Tea Party font tout pour permettre ce genre d’actes.

      Je me souviens d’avoir été choqué, il y a un bout de temps, par une chaîne américaine (je ne sais plus laquelle) qui présentait des parents, lors de réunions dites patriotiques, en train d’apprendre le maniement d’armes à leurs enfants qui n’avaient même pas 6 ou 7 ans. Et voilà les résultats. A cela, il faut y ajouter également le comportement de la police dans certains endroits qui n’aide pas à empêcher cette résurgence des idées racistes et haineux qui en réalité n’ont jamais complètement disparu !

      Ce qui vient de se passer en Caroline du Sud est un acte criminel et raciste, odieux et haineux qui a été rendu possible tout simplement parce que les lobbys blancs de la NRA refusent que soit instauré un contrôle d’armes au nom du droit à l’auto-défense. Et dans le cas précis, je me demande où se situe le droit à l’auto-défense ?

      Je suis très indigné, mais aussi choqué de voir que les USA ne se rendent pas comptes que « armer tout le monde est devenu très dangereux pour tout le monde« . Les vendeurs d’armes, quant à eux, n’ont-ils pas des remords de la conscience ? Comme les marchands d’amiante, La NRA a participé à nettement plus de morts aux USA que Al Qaïda et Etat islamique réunis.

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      Article : La Chine brade nos terres pour maintenir Papy au pouvoir
      Politique
      3
      11 juin 2015

      La Chine brade nos terres pour maintenir Papy au pouvoir

      En apparence rien n’a changé. Les embouteillages sont toujours monstres sur les grandes artères ensoleillés de Luanda, malgré la flambée du prix du carburant à la pompe. A l’aéroport 4 de Fevereiro, aucune perturbation à l’atterrissage ou au décollage n’a été enregistré par les compagnies aériennes. Dans les rues, les trottoirs et les avenues, les vendeurs à la sauvette continuent à exercer leur métier. Pourtant, si l’on y regarde de plus près, le pays est déjà dans la merde.

      Depuis la chute du prix de l’or noir sur le marché international, le coup d’arrêt qu’affiche notre pays est tout à fait spectaculaire. Le Kwanza, la monnaie nationale, s’est effondré par rapport aux dollars américains, l’économie nationale s’est étranglée et la croissance à deux chiffres tant chantée s’est étiolée. Il n’est plus possible de retirer des devises étrangères auprès des banques. Les agences de transfert d’argent (Moneygram et Western Union) ont dû fermer les portes et les cartes Visa et MasterCard ont été suspendues.

      Vivre est devenu survivre. Depuis le début de l’année, le prix des denrées alimentaires dans les supermarchés a été revu à la hausse, certaines entreprises ont dû licencier des salariés. Celles qui employaient des expatriés n’ont pas renouvelé tous les contrats. Les administrations locales ont prévenu qu’elles n’allaient pas recruter cette année, comme elles le faisaient d’habitude.

      Face au mur, Papy, celui-la même qui limite au maximum ses déplacements à l’étranger, a compris que son régime ne tiendrait pas une nuit de plus si l’atmosphère sociale demeurait ainsi. Il est donc allé voir le vieux Xi, pour signer plusieurs accords bilatéraux et solliciter une ligne de crédit pour sauver nos banques. Le deal du pétrole étant révolu, depuis la dégringolade du prix du baril du Brent, l’été dernier, le Number One a toujours dans ses valises quelques recettes à vendre à son homologue chinois Xi Jinping. Ici, tout le monde s’accorde pour affirmer que le président de la République est allé bradé, cette fois, nos terres arables. Après le pétrole, c’est le tour de l’agriculture.

      Depuis, je m’interroge: jusqu’à quand vont-ils continuer à brader nos richesses? Ce pays riche de tout mais incapable d’exploiter ses atouts par manque d’imagination, est en train de mourir à petit feu.  L’exécutif, ainsi que tous les pataquès des révolutionnaires du MPLA (le parti au pouvoir), font de leur mieux pour garder le peuple dans l’ignorance. Aujourd’hui, les visionnaires ont cédé leurs places aux figurants, la magie du pétrole est morte et le rideau de scène est retombé sur une médiocratie prévisible.

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      Article : Les Zungueiras, ces héroïnes angolaises
      Société
      2
      4 juin 2015

      Les Zungueiras, ces héroïnes angolaises

      ZungueirasDéjà difficile, le quotidien des vendeuses ambulantes se voient menacées par la volonté des autorités de mettre un terme à leurs activités.

      Dans les rues ensoleillées de Luanda, on peut voir des femmes combattantes, courageuses et déterminées, chargées de marchandises sur la tête, tout en portant de jeunes enfants attachés dans leur dos avec des tissus noués en travers de leurs poitrines, parcourir la ville d’un bout à l’autre à la quête de revenus. On les appelle ici Zungueiras.

      Ces femmes vendent toutes sortes de marchandises : fruits, sandwichs, poissons, chaussures, manuels scolaires… Humbles et dignes, punies par la guerre civile, les femmes Zungueiras se voient aujourd’hui obliger de mener une vie ambulante, suite à la pauvreté et aux conditions difficiles d’accès à l’emploi et à la scolarisation. Elles prennent souvent le risque de vendre leurs produits en plein air. Victimes de violence policière et conjugale, nos mamans Zungueiras sont un exemple de dignité et persévérance.

      Combattantes, elles se réveillent tôt le matin, bien avant que l’aurore ne dissipe la nuit et vont vendre, défiant malgré tout, la multitude d’obstacles qu’elles peuvent rencontrer sur les routes et trottoirs. Randonneuses et vagabondes, elles traversent la ville entière à longueur de la journée sous un soleil de plomb, passant de porte en porte, transformant leur complainte en cri. Elles rentrent souvent le soir à la maison, fatiguées, parfois en pleurs après avoir subi un traitement humiliant de la part des hommes en uniforme, qui leur confisquent marchandises et argent… mais gardent toujours le sourire dans l’espoir d’être un jour complètement libres de cette condition.

      Récemment, les autorités ont annoncé vouloir mettre fin à cette pratique de vente ambulante et l’intention de construire des marchés adaptés à l’accueil des zungueiras. Si cet objectif est atteint, la capitale angolaise ne sera pas la même. La ville perdra de ses couleurs ainsi que le plaisir de pouvoir observer le flot de ces combattantes stoïques et héroïques chargées de leurs bagages bigarrés dans lesquels elles portent leur kit de survie quotidien.

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      Article : Partir ou ne pas partir: l’impasse d’un sans emploi
      Société
      7
      29 mai 2015

      Partir ou ne pas partir: l’impasse d’un sans emploi

      J’ai pas envie de compter des années ou raconter les épisodes malheureux que j’ai du connaître en tant que chômeur. Ça fait bien longtemps que je suis sans emploi… Que je cours derrière un job, sans succès… Je suis sans emploi, tout simplement parce que je le veux… Oui, je le veux parce que ce dont on m’a proposé jusqu’à présent, n’était pas conforme à mes attentes. On ne m’a proposé que du pire et du mauvais. On m’a proposé de payer pour travailler. J’ai des principes et je ne compte les échanger avec rien au monde. Alors je me suis conformé à vivre ainsi. Sans emploi.

      Il y a 7 ans, je quittais la fac. Je voulais travailler. Travailler pour commencer enfin ma vie. Je postulais trois fois par jour, surfais sur tous les sites d’offres d »emploi, téléchargeait la moindre application pour m’aider à postuler et distribuait des CV à tous ceux qui pouvaient m’aider. J’ai même fait un stage de recherche active d’emploi, une formation en langue, du bénévolat, de l’internship, mais sans succès. Ma liste de CV envoyés et lettres de motivation ne cessait de s’allonger. Par contre, le nombre d’entretiens décrochés tenait sur une demi-main.

      Sur LinkedIn, j’ai vu tous mes amis modifier leur profil. Tout le monde arrangé une activité, jusqu’à ce qu’il me soit venu à l’idée de postuler hors de nos frontières. J’ai envoyé mon CV et une lettre de motivation. J’ai reçu une semaine après un appel avec indicatif +258. Là, j’ai eu une longue interview (environ 15 minutes) avec la dame qui me parlait à l’autre bout du fil. Il y a quelques jours, elle m’a appelé pour me dire que le processus de recrutement était clos et que j’étais retenu. Le poste était désormais le mien.

      Un beau poste dans une bonne entreprise. Cadre de travail agréable. Salaire, logement, bureau… Tout est impeccable. On dirait que je suis en train de réaliser mon rêve. Tout le monde me félicite. Mais quand on me demande si je suis heureux, je réponds : « pas vraiment »! Tout le monde me dit:  » (…) à ta place je ne penserais pas deux fois, c’est une opportunité unique, ne la laisse pas passer ».

      J’en conviens avec vous, c’est une bonne opportunité pour moi, mais en réalité, je n’ai jamais pensé émigrer, parce que je pense que mon pays n’appartient pas seulement aux vieux, aux plus jeunes, ni à qui que ce soit. Émigrer à propos de l’emploi me coûte très cher aujourd’hui. J’aime bien mon pays et j’ai du mal à faire les valises. C’est ici que vit ma famille, toute mon histoire est gravée ici, les amis, et tout le reste est ici. Ici, je me sens chez moi et nulle part ailleurs.

      J’écris ce billet parce que je suis dans l’impasse. J’ai peur de faire le mauvais choix. Mes valises sont encore intactes et j’ai peur de mettre mes années de mémoire dans un carton. Il y a 10 ans, j’ai quitté ma terre natale, j’ai promis à mes parents que j’y reviendrais. 10 ans plus tard, je n’y suis toujours pas retourné. Je continue encore ici à Luanda. J’ai peur de partir et de ne plus revenir.

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      Article : Ton fauteuil Man, n’est pas un trône
      Politique
      2
      26 mai 2015

      Ton fauteuil Man, n’est pas un trône

      Écoute-moi Man. Ici, c’est pas question de légitimité (car la légitimité on se la taille sur mesure), de crédibilité, ni de majorité. Il est question du bon sens et de survie de la nation. Ton pays Man, a besoin de respirer, de rajeunir quoi, en commençant par le sommet. Trente-six ans de règne Man, c’est trop. C’est trop pour lâcher le morceau. Trop pour abdiquer. Trop pour renoncer. Car ce fauteuil n’est pas un trône. (suite…)

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      Ecrire pour vivre. Vivre pour écrire.

      Auteur·e

      L'auteur: Steaves
      Je m'appelle Steaves Kashal Mahum. Je suis de nationalité angolaise et détenteur d'un diplôme en sciences agronomiques, option phytotechnie. Je suis un passionné par la langue française, surtout par sa richesse linguistique. J'aime partager et discuter de politique nationale comme internationale.

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