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      Article : L’Abri: un film qui met en mal l’asile suisse
      Politique
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      5 mars 2015

      L’Abri: un film qui met en mal l’asile suisse

      imageIl y a bien longtemps que j’avais vu Fernand Melgar. Hier comme par un heureux hasard, je découvrais le réalisateur du documentaire Forteresse et Vol spécial sur le plateau de France 24 dans l’émission l’Affiche. Le réalisateur Suisse d’origine espagnole, né au Maroc était venu parler de son nouveau documentaire « L’Abri », sorti en sale en septembre 2014. Son récit de fait devant la journaliste Natacha Vesnitch de France 24 m’a beaucoup ému et m’a donné le goût de voir ce film.

      Dans son synopsis, Fernand Melgar explique avoir fait une immersion remarquable au cœur de la précarité à travers des parcours de vie de SDF en Suisse dont la plupart sont des africains, des Roms, mais également des européens qui fuient la crise dans leurs pays respectifs et espèrent trouver une vie meilleure en Suisse. Son documentaire qui relate d’un hiver au cœur d’un centre d’accueil d’urgence pour sans-abris de Lausanne où, chaque soir, des hommes et des femmes meurtris par le froid mordant viennent chercher refuge. Et chaque soir, les gardiens impuissants se voient dans l’obligation d’obéir au même terrible rituel : celui de choisir les quelques cinquantaine d’élus qui pourront accéder au « bunker » (comme l’appellent communément les immigrés eux-mêmes), et ainsi recevoir un plat chaud et un lit.

      Je n’ai pas eu jusqu’à présent la chance de suivre le film en intégralité, il faut dire que j’ai pu simplement voir la bande-annonce sur Youtube, mais à entendre son réalisateur, ce documentaire touche différents problèmes liées à la pratique citoyenne et notamment aux droits humains qui aujourd’hui semble être bafoué en Suisse.

      Je suis étonné de savoir que des pays comme la Suisse longtemps considérée comme terre d’asile à tradition humanitaire, où furent signés les conventions de Vienne, le siège mondiale du comité international de la croix rouge, du comité international olympique et de la FIFA qui ont pour charte la lutte contre la discrimination est conduite aujourd’hui face à la précarité à faire fi de ses propres principes, en fermant les portes aux sans-abris.

      Je suis également indigné par l’impuissance de dirigeants suisses, mais aussi de la société toute entière, incapable aujourd’hui face à la précarité de se lier avec d’autre peuple, une société terrorisée qui ne voit pas d’autre solution que de construire des murs, des parois certes protectrices, mais aussi isolantes, qui risquent de se muer en prison.

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      Article : A quand un garçon ?
      Société
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      25 février 2015

      A quand un garçon ?

      image
      Photo d’illustration crédit :www.dreamstime.com

      Je me sens obligé d’écrire un billet sur une question familiale très importante. J’ai beaucoup réfléchi avant de prendre cette décision. Si je le fais aujourd’hui et pas avant c’est parce que depuis peu il ne se passe pas un jour sans qu’on me pose la fameuse question: « Alors, à quand un garçon ? ». Pour rappelle, je suis marié et père de deux ravissantes jeunes filles: Gracie et Nilda

      Je n’évite pas ces genres des questions. Je comprends que ce sujet sensible puisse crisper, quand on essaie d’avoir quelque chose, ou quand on n’a pas envie de s’étendre sur ses propres interrogations intérieures, mais dans mon cas, la situation est heureusement très simple: ni Sabrina ni moi n’en avons envie.

      Les raisons qui expliquent cette absence d’envie sont nombreuses et complexes, mais pour faire court, disons que du côté de Sabrina, il y a une question professionnelle. Je comprends qu’elle n’ait pas envie de replonger dans les nuits sans sommeil, alors qu’elle est sensé aller travail tôt le matin.

      De mon côté, après la naissance de Gracie et Nilda, le désir d’un troisième enfant n’est pas revenu. Je suis très attentif à ce désir ou à cette absence de désir. Je le guette presque, tant je crains d’avoir un jour des regrets. Je suis encore prêt à changer d’avis, et Sabrina sûrement aussi, si elle sentait que c’était mon souhait. Mais non. Jusqu’à présent, rien. Il faut dire que les enfants c’est ne pas une question de sexe. En plus c’est pas aux parents de déterminer le sexe de leurs enfants. C’est juste une question de probabilité. Mon non désir d’un troisième enfant dépasse toutefois cette question de sexe. Au fond, il y a surtout le fait que je suis heureux comme ça, avec Sabrina, Gracie et Nilda.

      C’est d’ailleurs ce que je réponds, inlassablement et de bonne grâce, quand la sempiternelle question survient. Je comprends aussi qu’en Afrique on préfère un héritier mâle, que femelle. Je ne m’offusque pas pour autant, quand les gens me pose la question. J’interprète ça comme une simple marque d’intérêt. Et puis il faut bien parler de quelque chose. Souvent, les gens ont juste envie de faire la conversation, ils ne sont pas dans le jugement.

      Mais, il arrive parfois, que je sens bien qu’il y a une injonction. « Ca serait tellement bien pour les filles d’avoir un petit frère », estiment certains. Honnêtement, je suis assez d’accord avec eux. Ayant moi-même vécu dans une famille nombreuse, avec de sœurs et frères avec qui je m’entend bien. J’ai naturellement tendance à penser qu’il est plus agréable de grandir au sein d’une fratrie à deux genre. On s’ennuie moins, on apprend facilement sur l’autre sexe, on tisse de bonne relations avec les amis de la petite sœur ou du grand frère… Mais bon, on ne va pas faire un garçon pour plaisir aux filles. Ca n’est pas comme ça que ça marche, et ça ne serait pas leur rendre service.

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      Article : Que faire contre cette hydre aux têtes multiples et ses exécutions en masse
      Politique
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      23 février 2015

      Que faire contre cette hydre aux têtes multiples et ses exécutions en masse

      C’est un début d’année (2015) très agité qui n’incite guère à l’optimisme. Entre la spectaculaire offensive djihadiste en Europe (France, Belgique et Danemark), la progression de Boko Haram en Afrique (Nigéria, Cameroun, Niger, Tchad), le chaos libyen, l’horreur qui sévit au Pakistan et menace l’Afghanistan et tant d’autre menaces islamistes, prouvent que nous sommes en face d’un djihad apocalyptique qui se propage dans toutes les régions du monde.

      Jamais le djihad a été aussi effrayant au point de se transformer en une menace réelle à l’ordre régional et mondial. Au cas où vous n’auriez pas saisi le message à retenir de la récente vidéo de l’EI qui montre l’exécution sommaire de vingt-et-un Egyptiens coptes chrétiens, le voici : « Nous sommes des bourreaux, pas des guerriers ». Le sang déversé sur la plage libyenne marque le tapis rouge de bienvenue à l’exécution de masse. La dignité de funérailles n’est sera pas au rendez-vous.

      Encouragés et financés par des puissances bien connues, les mouvements islamistes les plus radicaux prolifèrent depuis plus d’une décennie et se sont enracinés davantage avec les printemps arabes. L’instauration, l’été dernier, d’un « califat » au cœur du Moyen Orient, avec ses métastases un peu partout dans l’arc de crises qui va du Sahel à l’Afghanistan, en passant par l’Europe a changé la nature du péril djihadiste en ce début d’année.

      Aujourd’hui, avec la montée du wahhabisme et la crise qui se vit en Europe, le monde découvre enfin cette sur-disponibilité des jeunes qui n’ont rien d’autre à faire que de vivre le psychodrame exaspéré qu’est l’absence du futur. Et lorsque les perspectives d’un avenir décent disparaissent complètement, est-il étonnant que certains puissent se préoccuper de l’esprit de visions de festins et de vierges les attendant dans l’au-delà ?

      La guerre conduite l’été dernier contre Daech, à grand renfort de bombes guidées par laser ou de missiles de croisière, ou celle contre Boko Haram au nord du Nigeria a montré ses limites. Elle ne viendra jamais à bout d’une hydre aux têtes multiples. peut-être qu’il est temps de changer de logiciel et s’en prendre enfin aux racines du mal : trouver des règlements politiques à l’échelle régionale et, surtout, faire taire les appuis politiques et financiers dont bénéficient les mouvements terroristes.

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      Article : Mouammar Kadhafi: l’immortel qu’on effacera jamais de notre mémoire
      Politique
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      19 février 2015

      Mouammar Kadhafi: l’immortel qu’on effacera jamais de notre mémoire

      imageAu quatrième anniversaire du début de la révolution libyenne, avec grand respect je voulais rendre hommage et m’inclinais devant ce grand homme qui a rejoint le monde des illustres africains. De son vivant il était une légende, après sa mort, il est devenu une icône. Mouammar Kadhafi, est désormais une idée. On a tué l’homme, jamais on ne parviendra à tuer ses idées. Avec honneur et dignité, Il est entré dans l’histoire où seuls les immortels ne voient jamais leur nom effacé de la mémoire des hommes.

      Ô Mouammar Kadhafi, je m’incline une fois de plus, je salue votre bravoure et votre dignité d’homme libre. Vous le disiez et ils ne vous croyez pas: « Jamais je me rendrai, jamais je ne quitterai la Libye, la terre de mes ancêtres, jamais je ne trahirai la Libye, jamais je ne trahirai l’Afrique,je suis né ici, je mourrai ici ». Honneur à vous Mouammar Kadhafi, car vous avez su incarner en vous la bravoure et le patriotisme de vos prédécesseurs dans la lutte pour Unir les Africains, défendre les Africains, libérer les Africains, rendre la dignité aux Africains.

      Hommage à vous, lion du désert qui a tenu tête et résisté, mort au combat, armes à la main, vous avez su démontrer que vous n’étiez pas un lâche. Vous vous êtes sacrifié jusqu’à vos intimes, vos enfants.

      A ceux qui ont peur, vous avez montré la bravoure.
      A ceux qui sont à genoux, vous avez montré qu’il faut rester debout.
      A ceux qui n’ont que des discours sur le dévéloppement de l’Afrique, vous avez montré qu’il faut des actes réels.
      A ceux qui rampent devant les puissants de ce monde, vous avez montré qu’il faut rester dignes.

      Votre mort ressemble à la mort de tous les résistants contre l’ordre des puissants, Jésus, Ghandi, Lumumba, Che Guevarra, Sankara, et bien d’autres.
      Pourquoi s’étonner devant les images maccabres qu’ils nous ont montré?
      Lynché, assassiné, cadavre exhibé dans un containner déposé dans un centre commercial désaffecté.

      Ô Guide libyen, en répandant les cendres de votre corps dans cette mer, ils ont accompli votre voeu le plus cher, celui d’être la barrière contre la colonisation de l’Afrique. Le Roi est mort, Vive le Roi. Kadhafi est mort, un million des Kadhafi sont nés.

      Ô Kadhafi, que votre âme repose en paix, accueilli dans le monde de nos ancêtres, reposez vous de vos peines, soyez rassuré néanmoins que d’autres vont continuer le combat que vous avez incarné.

      Peuple d’Afrique et d’ailleurs, ne cherchez plus parmi les morts celui qui est vivant à jamais, ne cherchez plus sa tombe dans le désert, car il est dans le vent et dans l’air que le monde respire. Désormais, en négatif comme en positif, et pour ses assassins et pour ses admirateurs, il est devenu une référence.

      Ô Mouammar Kadhafi, en vous tuant, ils vous ont donné l’immortalité. Pour l’OTAN et vos assassins vous êtes mort, mais pour le peuple opprimé et pour tous les résistants à travers le monde vous resterez à jamais vivant.

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      Article : Libye: Décapitations des coptes par l’EI
      Politique
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      16 février 2015

      Libye: Décapitations des coptes par l’EI

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      Aujourd’hui, je voudrais rendre hommage à la communauté juive de Copenhague, parce qu’ils sont dans le viseur des antisémites de religion naturelle, aux policiers et militaires qui meurent où sont blessés pour protéger des populations civiles et innocentes victimes des assauts islamistes, mais surtout je voudrais parler des coptes, assassinés parce que chrétiens d’Egypte, sur un territoire de charria.

      Oui, ils sont venus en Libye… pour travailler et envoyer de l’argent à leurs familles en grande misère en Égypte où le boulot se fait rare. Ils ont compris le danger, mais repartir, sans moyen de transport et risquer de se faire capturer en route, n’était pas une solution idéale: ils sont restés en Libye, faute de moyens d’aller ailleurs. Ils étaient chez eux, dans l’appartement partagé entre-eux, quand les fanatiques d’Allah sont venus les chercher… à domicile, les extirper et les assassinés… pour l’exemple.

      J’aurais voulu que leurs morts soient vengés, malheureusement, ils ne sont que égyptiens. L’Egypte c’est pas la France, encore moins les États-Unis capable de mobiliser la planète pour une marche ou une coalition contre EI. 21 coptes ont été décapité et pas grand monde ne bouge. Que voulez-vous, Vall a demandé à ses concitoyens de s’habituer aux Nazislamistes. Alors on s’habitue… bientôt, les tueries et les attentats seront quotidiens et cela ne fera ni chaud, ni froid, comme à Marseille, en Libye ou en Syrie.

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      Article : Luanda: une ville divisé par un miroir sans teint
      Société
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      13 février 2015

      Luanda: une ville divisé par un miroir sans teint

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      Preferredhotelgroup.com

      Le week-end dernière, je me suis rendu à Talatona. Pour être plus précis à l’hôtel HCTA pour un déjeuner amical ! Talatona comme Kilamba Kiaxi, ce sont ces nouveaux quartiers huppés où fleurissent au quotidien des jolis building, les rues sont toutes asphaltés, l’eau et l’énergie y sont permanent 24 heures sur 24 et le service d’assainissement du milieu y travaille d’arrache pied. Ce quartier comme d’autres d’ailleurs font partie de ces bastions déconnectés où la jet set luandaise, toutes couleurs de peau confondues, aime à parader le week-end.

      Première réflexion quand vous arrivez dans ce genre d’endroit : « Y a du pognon à Luanda ! ». L’état de la ville vous laissera pourtant en douter. C’est dans ces petits quartiers mondains que l’on réalise notamment la richesse du sol et du sous sol de cette ancienne métropole portugaise. On y voit apparaître des bâtiments surélevés les uns sur les autres, de luxueux 4×4, des villas, des supermarchés et une gente habillée aux grandes marques européennes ou américaines.

      C’est là aussi que l’on perçoit le gouffre qui sépare une certaine caste privilégiée du reste de la population. J’habite à quelques patte de ce quartier à Futungu plus précisément, pourtant j’ai du suivre la CAN avec un groupe électrogène. L’EPAL, le service de distribution d’eau a déserté de sa mission et chacun fait comme il peut. Un tank d’eau et le problème est résolu.

      Autre problème, la pluie. Pas de doute, la saison des pluies est bien de retour depuis quelques mois. Il ne pleut pas beaucoup à Luanda, mais il n’aura fallu que quelques orages pour que les routes retrouvent leurs cratères d’antan. En effet, la pluie est souvent dévastatrice à Luanda. La semaine dernière, elle a causé la mort d’une quinzaine de personnes. Les unes ensevelies sous leur maison, les autres électrocutées par les fils dénudés baignant dans l’eau.

      En général, ces images ne passent pas souvent à la télé, à longueur du jour, la télévision nous invite à la table de la bourgeoisie sans qu’on ne puisse prendre part au repas. Dans l’indifférence et l’anonymat, nous assistons à la fête de la consommation et rêvons en silence de belles voitures et de grands couturiers. A Luanda on voit les mêmes images qu’à Paris, Washington ou Rio de Janeiro: Mercedes, Citroën, Humer, Dior et Armani sont ici presque aussi vénérés que Jésus-Christ.

      Le rideau de fer d’hier a donc laissé place à un miroir sans teint. Ce miroir sans teint permet à une certaine classe de consommer en toute sérénité. On a la conscience qui tire lorsqu’on refuse l’aumône à un pauvre dans la rue. Mais face à un miroir qui ne nous renvoie que notre propre image, on a beaucoup moins de scrupules à accumuler. Peu importe si de l’autre côté du miroir, 15 millions de personnes vivent avec moins de deux dollars par jour. Peu importe s’ils assistent au spectacle avec avidité.

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      Article : Ukraine: entre Vénus et Mars qui dit mieux
      Politique
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      12 février 2015

      Ukraine: entre Vénus et Mars qui dit mieux

      imageQue peut on attendre de Minsk? Fédérations ou autonomie des provinces de l’Est ukrainien? Vénus fera-t-elle le poids devant Mars? La déesse de l’amour, qui pourrait représenter l’Europe pacifiste et compassionnelle réussira-t-elle à arracher un accord de paix durable au dieu russe qui arme et finance les séparatistes ukrainiens? Les négociations de Minsk s’annonce donc rudes et difficile et Poutine le sait. Il sait également que ses interlocuteurs n’oseront pas franchir le pas vers une guerre généralisée, pour défendre la souveraineté territoriale de l’Ukraine.

      Même si Hollande dans sa dernière conférence de presse, avait admis que « la guerre est une réalité » et qu’elle pourrait devenir « totale », la France et l’UE ne s’engageraient jamais dans une guerre où elles n’ont rien en y gagner. D’ailleurs en Chypre, l’UE n’a jamais intervenue pour faire cesser l’occupation militaire turque pourtant un de ses membres, pourquoi le ferait-il donc pour l’Ukraine? On s’en souviendra longtemps de Jean-Claude Juncker qui avait répété par deux fois cette phrase: « Nous ne voulons pas la guerre ». Donc, il est peu probable que l’UE tremblante se laisse entraîner sur ce terrain.

      Personnellement j’ai toujours cru que la situation Ukrainienne mais aussi géorgienne sont les contreparties directes du statu quo chypriote que l’Europe cautionne par son attentisme politiquement correct envers l’empire Ottoman depuis 1974 sans oublier les caricatures Bosnie et Kosovo au cœur des Balkans et l’acharnement des occidentaux à vaincre Bashar et non pas l’EI.

      Le rendez-vous de la dernière chance pour l’Ukraine, appartient avant tout aux
      Ukrainiens, le rôle de l’UE, mais aussi celui de toute les bonnes volontés en Europe, comme ailleurs dans le monde c’est de permettre au peuple Ukrainien de s’exprimer librement et sans ingérence pour son devenir.

      Notre mémoire est encore fraîche pour ne pas oublier que c’est l’union européenne en bon caniche vassalisé de Washington qui provoqua, certes indirectement quoique, le coup d’Etat de Maidan en soutenant en grande parti des partis néo-nazis ukrainiens ? N’est-ce pas en Russie que trouva refuge le président ukrainien légitimement élu ? N’est-ce pas le gouvernement félon de Kiev qui par pure provocation pris comme première décision d’interdire la langue russe ? n’est-ce pas toujours Bruxelles et Washington qui provoquèrent la Russie en évoquant une admission de l’Ukraine dans l’UE et une intégration au sein de l’OTAN au mépris des engagements avec la Russie pris sous Eltsine ?

      Face au nouveau Tsar du Kremlin, au culte de la force qu’il entretient à renfort d’exhibitions de son torse, de ses muscles, de ses armes,… aucun faucon ne veut se heurter à lui même les États-Unis tergiversent.

      Il y a un certain temps on nous disait la main sur le cœur; l’Europe c’est la prospérité, l’Europe c’est la paix, nous y voyons désormais la pauvreté et la guerre.

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      Article : CAN 2015: Le show-man d’Hervé Renard et la fin des éléphants-bashing
      Sport
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      9 février 2015

      CAN 2015: Le show-man d’Hervé Renard et la fin des éléphants-bashing

      imageLes Eléphants de la cote d’ivoire ont décroché la deuxième CAN de leur histoire, après celle remportée en 1992 aux tirs aux buts, sur la même équipe Ghanéenne dirigé autre fois par le père des frères Ayew, Abedi Pelé. Cette fois ci, ce sont les fils d’Abedi Pelé qui ont subi la loi de la Cote d’Ivoire dirigé par un Certain, Hervé Renard.

      Quand Hervé Renard inspire, les éléphants respirent

      Le titre des éléphants de la Cote d’ivoire en coupe d’Afrique de nation (CAN) tient à un détail qui se nomme Hervé Ranard. Hervé est un génie. Ce type d’entraîneur au coaching Mourinho, qui a réussit hier à hisser la Cote d’Ivoire sur le haut podium du foot africain après 23 ans.

      Mais Hervé Renard c’est surtout un DRH de haut niveau question motivation des troupes. Il suffit de l’observer sur son banc de touche pour s’en convaincre, tel le capitaine Hornblower sur sa dunette en plein combat, le corps saisi de cette perpétuelle agitation qui trahit le cerveau du meneur d’hommes en ébullition.

      Hervé renard, c’est aussi un style. Un show-man et un tacticien, un passionné et un catalyseur d’énergie. A la manière de Mohamed Ali lors du combat du siècle (rumble in the jungle), on se souviendra de la finale de la CAN 2012, comment il avait su trouver la parade contre la bande à Drogba et Yaya Touré, incitant ses joueurs à contenir les assauts des ivoiriens dans leur moitié de terrain et procéder par des contres rapide.

      La victoire des éléphants à Bâta est plus qu’une victoire

      Et d’une, elle confirme l’émergence de Hervé Renard, en passe de devenir une référence continentale. Un entraîneur sensible certes et intelligent au coaching hors norme qui en 3 ans a réussi à remporter 2 CAN.
      Et de deux, cette victoire est aussi de nature à mettre un terme aux éléphants-bashing qui fut tant à la mode tout au long de ces 23 années écoulés. Equipe favorite à chaque début de la CAN, mais sans titre. Ceux qui ont eu pour passe-temps l’outrage médiatique de la génération Yaya Touré vont devoir en rabattre.

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      Article : L’Union africaine et la posture Mugabe
      Politique
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      2 février 2015

      L’Union africaine et la posture Mugabe

      imageOn se pince pour ne pas croire à tant de bêtise. Robert Mugabe le controversé vieux satrape zimbabwéen a été nommé pour une année, vendredi 30 janvier 2015 par ses pairs africains à la présidence tournante de l’Union africaine (UA). Oui, comme son nom l’indique, la présidence tournante a tourné cette fois à la mascarade. Si aujourd’hui c’est Mugabe, demain ça sera au tour du Gambien Yahya Jammeh et le lendemain on ne s’étonnera pas que l’autocrate érythréen Issayas Afeworki soit aussi gratifié en présidant ce sceptre de l’organe panafricain.

      Avec l’ascension de Robert Mugabe a la présidence de l’union africaine (UA), l’Afrique envoie une fois de plus un message maladroit et contradictoire à la communauté internationale sur le sérieux avec lequel l’UA est attachée aux principes de démocratie et de bonne gouvernance. Car ce n’est pas pour la première fois qu’un autocrate, accusé de violer les droits de l’homme, occupe ce fauteuil. Mouammar Kadhafi et Teodoro Obiang ont hérité également de la présidence de l’organisation. Quant au président sortant, le Mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, il fut impliqué dans deux coups d’Etat, avant de se faire élire en 2009.

      Quand ailleurs l’heure est au rajeunissement de la classe politique (Matteo Renzi, Tsipras, Michel, etc.), en Afrique « Comrade Bob » va souffler dans trois semaines 91 bougies ; 91 printemps pour le Boss, et combien d’hivers pour son peuple ? Sa performance à la tête de l’ex-Rhodésie du Sud, que lui et ses séides régentent à la cravache, méritait à coup sûr cet honneur. Car qui d’autre peut se vanter d’avoir ruiné ce qui fut le grenier à céréales de l’Afrique australe, un pays, désormais contraint d’importer du riz et dont les terres fertiles, confisquées aux fermiers blancs, furent si souvent offertes à des apparatchiks incompétents ?

      Ça paraît rigolo l’élection du Mugabe, et avec des telles impostures, bon sang, Afrique où comptes-tu aller ? Nulle part, je présume. En tant qu’Africain, j’estime que les temps de Mugabe et autres panafricanistes sont depuis belle lurette révolus. On est plus au lendemain des indépendances où la posture africaine était de dire NON aux colonisateurs. De nos jours, l’ordre mondial évolue sous d’autres cieux. Il est dicté par des composantes telles que l’éducation, la technologie, l’économie, la diplomatie, la sécurité, l’emploi pour les jeunes ,etc.

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      Auteur·e

      L'auteur: Steaves
      Je m'appelle Steaves Kashal Mahum. Je suis de nationalité angolaise et détenteur d'un diplôme en sciences agronomiques, option phytotechnie. Je suis un passionné par la langue française, surtout par sa richesse linguistique. J'aime partager et discuter de politique nationale comme internationale.

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