CAN 2015: Le show-man d’Hervé Renard et la fin des éléphants-bashing

Article : CAN 2015: Le show-man d’Hervé Renard et la fin des éléphants-bashing
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9 février 2015

CAN 2015: Le show-man d’Hervé Renard et la fin des éléphants-bashing

imageLes Eléphants de la cote d’ivoire ont décroché la deuxième CAN de leur histoire, après celle remportée en 1992 aux tirs aux buts, sur la même équipe Ghanéenne dirigé autre fois par le père des frères Ayew, Abedi Pelé. Cette fois ci, ce sont les fils d’Abedi Pelé qui ont subi la loi de la Cote d’Ivoire dirigé par un Certain, Hervé Renard.

Quand Hervé Renard inspire, les éléphants respirent

Le titre des éléphants de la Cote d’ivoire en coupe d’Afrique de nation (CAN) tient à un détail qui se nomme Hervé Ranard. Hervé est un génie. Ce type d’entraîneur au coaching Mourinho, qui a réussit hier à hisser la Cote d’Ivoire sur le haut podium du foot africain après 23 ans.

Mais Hervé Renard c’est surtout un DRH de haut niveau question motivation des troupes. Il suffit de l’observer sur son banc de touche pour s’en convaincre, tel le capitaine Hornblower sur sa dunette en plein combat, le corps saisi de cette perpétuelle agitation qui trahit le cerveau du meneur d’hommes en ébullition.

Hervé renard, c’est aussi un style. Un show-man et un tacticien, un passionné et un catalyseur d’énergie. A la manière de Mohamed Ali lors du combat du siècle (rumble in the jungle), on se souviendra de la finale de la CAN 2012, comment il avait su trouver la parade contre la bande à Drogba et Yaya Touré, incitant ses joueurs à contenir les assauts des ivoiriens dans leur moitié de terrain et procéder par des contres rapide.

La victoire des éléphants à Bâta est plus qu’une victoire

Et d’une, elle confirme l’émergence de Hervé Renard, en passe de devenir une référence continentale. Un entraîneur sensible certes et intelligent au coaching hors norme qui en 3 ans a réussi à remporter 2 CAN.
Et de deux, cette victoire est aussi de nature à mettre un terme aux éléphants-bashing qui fut tant à la mode tout au long de ces 23 années écoulés. Equipe favorite à chaque début de la CAN, mais sans titre. Ceux qui ont eu pour passe-temps l’outrage médiatique de la génération Yaya Touré vont devoir en rabattre.

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