Le cheval de Troie

Article : Le cheval de Troie
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6 janvier 2015

Le cheval de Troie

image« Je crains les Grecs, même lorsqu’ils apportent des présents ». Ces paroles sont une mise en garde du prêtre Laocoon à ses compatriotes Troyens qui se divisent sur le sort à réserver au grand cheval en bois qui vient d’être abandonner par les grecs: Faut-il le faire entrer dans la ville ou le détruire. La suite de l’histoire du cheval de Troie, tout le monde la connaît.

Des cargos qui accostent ces jour-ci sur les côtes européennes chargés de centaines des réfugiés musulmans de divers nationalités m’ont vite fait penser à cet événement légendaire grec.

Comme sur le rivage de Troie, ne pouvant rentrer anonymement en Europe après avoir combattu auprès de l’État islamique, des guerriers musulmans se furent désormais déguisés en réfugiés et cachés dans de grand chevaux de bois voguant sur la Méditerranée. Arrivés sur les cotes italiennes, ils furent accueillis comme un cadeau des dieux : ils offraient une nouvelle occasion aux Européens de réparer leurs abjects crimes coloniaux en ouvrant les bras aux défavorisés.

Qui sont les plus persécutés, en Syrie et en Irak ?

Ce sont les Chrétiens, les Yezidis, les femmes, les vieillards, les enfants.

Y a-t-il des Chrétiens, dans les cargo qui « s’échouent » sur les cotes italiennes ? Pas vraiment. Il y a essentiellement des musulmans.
Des enfants, des vieillards, des femmes ?
Pas beaucoup, presque pas.
La grande majorité, ce sont des hommes seuls. Dont l’âge varie entre 25 et 30 ans. Calais en est le témoin.

Leurs parents et grands-parents, leurs familles, enfants, femmes, ne sont-ils pas
en plus grand danger qu’eux ? L’ONU parle d’un million d’enfants n’ayant même pas une couverture à se mettre sur le dos pour affronter l’hiver tandis que des « passeurs » auraient 2 ou 3 millions de dollars pour acheter des cargos et les abandonner ensuite, comme dernièrement ?

Des réfugiés

Les reportages se succèdent pour décrire leurs terribles conditions de vie et le fait qu’ils ont tout perdu. Ils ont à peine de quoi se nourrir. La moitié des 22 millions de Syriens tient avec moins de deux dollars par jour depuis deux ans, et ils auraient 3 000 dollars pour payer les passeurs (J’en ai vu un qui témoigner sur France 24 avoir payer 7 000 dollars) ?

Et si quelqu’un finançait plutôt le voyage de djihadistes déguisés en réfugiés ?

N’y a-t-il aucun pays musulmans où ces « réfugiés » pourraient trouver un abri ? 49 pays musulmans, la plupart sous habités, dont certains si riches qu’ils s’offrent
des entreprises européennes prestigieuses, ne veulent pas les accueillir ? Alors que
l’islam est une religion charitable qui fait le bien et apporte la lumière au monde ?
Pourquoi se « réfugier » en Europe où leur mode de vie, leur culture, la pratique
de leur religion sont si menacés et l’environnement si hostile, si islamophobe que
l’union européenne préoccupée envisage de promulguer des lois pour les protéger, alors qu’ils seraient si bien en terre d’islam ?

Posons le problème autrement. L’Etat islamique a d’énormes ressources financières, des banques, des puits de pétrole. Pour quelle raison se priveraient-ils d’affréter des chevaux de Troie, et faire embarquer quelques milliers d’islamistes qui attendront patiemment les ordres, une fois sur le sol européen ?

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