Steaves

Halloween

Halloween Hier sur Rounds (une plate-forme de vidéo chat), mon ami Franck qui vit depuis 5 ans aux USA, m’a parlé de Halloween, même si notre conversation était plus centré à la situation au Burkina où l’avenir politique de Blaise reste incertain.

Halloween, sûrement je pense que tout le monde connaît le nom de cette fête qui nous vient des états unis et qui s’est répandue à travers la planète, de même que les rituels qui la composent : le 31 octobre de chaque année, des jeunes et enfants se déguisent en fantômes et autres zombies horribles pour faire peur, sonnent aux portes, réclament des bonbons ou font une mauvaise farce. Pendant toute la nuit, ils parcourent des rues et jouer à se faire peur et à chaque porte qu’ils frappent, ils prononcent ces trois petits mots « trick or treat » (friandise ou bêtise), des bonbons ou des farces.

Les origines de cette fête

Dans la légende celte, Le Seigneur de la mort SAMAIN, avait sa fête le 1er novembre et les druides pensaient que, pour participer à cette fête, les morts revenaient dès la veille sur terre. Pour ne pas les décevoir, on préparait des offrandes à leur intention et on allumait des feux pour les tenir à distance. Dans ce contexte, il faut ajouter l’intervention d’un personnage, Jack O’Lantern. Ce brave homme, au moment de sa mort et selon la légende, aurait été refusé au paradis et le diable, lui aurait aussi fermé la porte de l’enfer, tout en lui donnant, pour le consoler, une petite flamme tirée des fournaises ardentes dont il est le gardien. Dès lors, Jack erre, cherchant son chemin. Pour éclairer celui-ci, il aurait creusé un navet pour y placer sa flamme et en faire une espèce de lanterne, d’où la citrouille creusée aujourd’hui. Il faut ajouter que le nouvel an des devins et sorcières n’est pas le 31 décembre, mais le 31 octobre de chaque année.

Halloween est la fête des morts. On peut croire ou non aux forces du mal et en Dieu, mais pour ma part, je ne fête pas Halloween et j’encourage beaucoup de mes amis à faire de même.


Mohamed Ali : when we were the king

Mohamed Ali regarde s'effondrer le champion du monde George Foreman au huitième round du combat pour le titre de champion du monde WBA / WBC à Kinshasa, Zaïre, 30 octobre 1974. Foreman s’est fait compter par l'arbitre et Ali a repris la couronne des poids lourds du monde par KO dans ce combat surnommé «Rumble in the Jungle». (AP Photo)
Mohamed Ali regarde s’effondrer le champion du monde George Foreman. (AP Photo)

Je m’y connais très peu dans la boxe, pourtant je m’ennuie jamais de regarder le documentaire « When we were Kings » de Léon Gast, qui retrace l’histoire d’un des combats de boxe les plus mythiques qui opposa le 30 octobre 1974 à Kinshasa deux boxeurs noirs américains (George Foreman et Mohamed Ali) sur le sol africain (Zaïre).

La jeunesse et la force de George Foreman vont s’affronter à la ruse et l’expérience de Mohamed Ali, dans un stade (stade Tâta Raphaël) acquis à la cause africaine. Quarante ans après, le souvenir reste intact. Mohamed Ali est un mythe et une légende. Il est le plus fort du monde : « The greatest »

Le plus frappant dans ce film n’est pas le combat pour moi, mais plutôt son contexte historique. Deux Noirs américains qui viennent se battre dans la jungle africaine (Rumble in the jungle ou Bagarre dans la jungle) avec des attitudes opposées : un Foreman mal à l’aise au cœur de l’Afrique, considéré comme l’esclave apprivoisé des Blancs et un Ali faisant semblant de se sentir à la maison et qui se représente comme un fervent défenseur de la cause des noirs dans un contexte dominé par le panafricanisme.

Le combat qui se solda par la victoire de Mohamed Ali qui renvoyait son adversaire au tapis au huitième round (K.O) symbolise la victoire de la lutte contre la ségrégation cheval de bataille de Cassius Clay. C’était un combat entre deux Noirs, sur le continent noir et vu pas beaucoup de Blancs dans le monde.


Le calvaire d’un orphelin

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Ce billet était près depuis une semaine, mais je ne sais pas pourquoi je ne l’ai pas publié avant. En lisant ce matin l’histoire de Had Albert, j’ai eu le sentiment qu’il racontait ma vie. A la seule différence, que lui a vécu dans une famille monoparental. J’ai 30 ans et je suis orphelin. Toute ma vie, j’ai envié avoir une famille: des parents, frères, sœurs, mamie, papy, cousins, etc. Je suis seul, je vis seul, sans famille, et je crois que l’on aurait dû me tuer à la naissance car être orphelin et vivre comme Melchisedeck c’est immonde. Voir mes amis, avec leurs parents qui les aiment tant, me révolte beaucoup et me donne le sentiment de vivre dans un autre monde.

Mon calvaire commence un petit matin, quand des militaires font éruption dans notre parcelle et emportent de force mon père pour aller combattre l’UNITA. J’avais 6 ans, je le voyais partir impuissant, les larmes aux yeux, sans nous dire au revoir. C’est là que j’ai compris que je ne le rêverais plus. Une année plus tard, ma mère mourrait dans un accident de circulation à Luanda 3 mois après notre exode.
Le monde s’était arrêté pour moi ce jour là, j’avais le sentiment d’être un pestiféré. On dirait qu’une malédiction s’abattait sur moi. Les gens avaient peur de moi et on me regardaient avec effroi.

J’ai toujours eu le sentiment que le monde a été très injuste avec moi. J’avais besoin d’une famille avec qui passer les fêtes, des frères pour jouer et de parents pour discuter. Je me rappelle, à 15 ans, je regardais jalousement mes camarades discuter leur vision du monde avec leurs parents. J’avais bien un tuteur, mais auriez-vous osé lui balancer votre révolte en risquant de perdre son amitié? Non. Je préférais discuter ma vision du monde avec les murs et je m’effondrais en pleurs en suppliants le bon Dieu de me répondre à tous ces « pourquoi » qui me passaient par la tête.

A l’âge adulte, ces moments de crise j’ai essayé de les surmonter, en cherchant de nouveaux repères et croire en la possibilité des choses qui ne meurent pas. Mais, hélas! L’orphelin a toujours tendance à en demander beaucoup: une soif incommensurable de sécurité, l’erreur de prendre son ami pour son père, sa mère, son frère, sa sœur,… Et la moindre dispute peut tourner a la tragédie. Et là vient un autre deuil.

Au final, je pense que l’orphelin sèchera ses larmes qu’avec le temps et la patience, avec la force de trouver un amour détaché et non pas mendiant. J’accepte ces moments de retour en arrière et de pleurs comme moment à revivre, afin que le moment présent ait ensuite plus de valeur à mes yeux.


À ma chère amante

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Pendant longtemps j’ai su rester maître de moi-même et de mon cœur, je me suis refusé tout autre amour ( fait pour gagner mon cœur) jusqu’à ce que je te connaisse, toi ma chère amante. Femme dont les qualités égalaient la beauté et dont la langue pleine d’autorité savait bien faire usage de toute espèce d’argument et des questions profondes.

Aujourd’hui, tu ne sais pas combien je voudrais revenir en arrière pour racheter le temps perdu. Pour effacer ces ravages qu’on fais pins en moi des mois d’angoisse. Quoi que tu aperçois sur moi, ne croit pas que je sois vieux, c’est le chagrin et non l’âge, qui a eu sur moi cet empire: je pouvais encore être un jeune gosse qui s’épanouit, si j’avais su n’aimer que moi.

Ma chère amante, en réalité je me demande si je ne devrais pas t’appeler « ma chère menteuse ». Mais devant ton charme et devant cet enfer de puissance magique qui réside dans le petit globe d’une seule de tes larmes, quel est le coeur de rocher qui peut résister à l’inondation des yeux et quel est le sein glacé qui n’en serait pas réchauffé?

Tu m’as appris beaucoup de choses, j’ai même eu le pouvoir de charmer un soleil sacré. Tu te souviens comme c’était amusant nos soirée en boîte, nos sorties en week-end, le temps que nous passions ensemble. Le soir du 31 décembre passé t’en souviens tu? nous voguions en silence comme dans le lac de Lamartine. Comme le temps passe et comme le bonheur peut s’éclipser en un clin d’œil.

Par mon métier de travailler les plantes, je connaissais des espèces qui pouvait croître dans un champs sans être planté, je connaissais plusieurs formes d’astuces perfides d’un traître, je savais, mon amante, comment d’un sourire, tu pouvais dorer un mensonge. Mais, hélas! La prudence m’a fait défaut.

Mon amante, mon ex-amante de là où tu es rembourse moi mon cœur? si je pouvais savoir de ta perversité et de ton égoïsme, j’aurais pu réfléchir deux fois avant de te le donner. Depuis je sombre.


Le trophée de la NBA à Luanda

imageLa galerie des sports du stade omnisports de la Cidadela (à Luanda) a servi de cadre (vendredi 17 octobre 2014) pour la présentation du trophée de la NBA (championnat de basketball Nord-américain). L’initiative de la Super Sport et la NBA Afrique a pour objectif de promouvoir la pratique du basketball en Afrique. La coupe détenu par le San Antonio Spurs a été ensuite exposé à Kilamba kiaxi et à Belas Shopping le samedi avant de s’envoler demain dimanche pour l’Afrique du sud.

Trophée NBA24 heures après la cérémonie de la présentation du trophée et la conférence de presse qui s’en est suivie et après avoir revu les images et relu calmement les articles paru dans les journaux locaux, Il m’a semble important revenir quelques secondes sur certains faits qui ont divisé le monde du basket angolais.

Ceux qui ne trouver pas l’importance de la venue du trophée, ceux qui par curiosité voulez coûte que coûte voir de près ce qu’ils ont toujours l’occasion de voir sur leur petit écran et une troisième voix qui estimait que le mieux était d’amener l’équipe championne du playoffs de la NBA à Luanda à défaut organiser un match amical avec la sélection nationale.

Le trophée est venu, il a été présenté, il est donc inutile de continuer à quereller sur ce dossier. Souhaitons que cette présentation du trophée nord-américain nous aide à développer notre basketball qui malgré la présence des joueurs d’origine américaine continue toujours amateur. Que nous soyons enfin en mesure d’organiser un championnat digne d’être appelé « national » avec des équipes professionnelles dans les 18 provinces que composent notre pays et enfin être en mesure de défendre valablement les couleurs nationales sur des grands rendez-vous planétaire.

Que notre position d’hendé-champion d’Afrique nous aide à créer des infrastructures durables et nous facilite des échanges avec d’autres clubs (américains, européen, asiatique, etc) pour enfin gagner de l’expérience qui nous a toujours fait défaut dans de complétions de haut niveau tel que la coupe du monde et les jeux olympiques.

Au risque de choquer certains, humm le contribuable angolais n’a pas se plaindre (de toute les façon c’est la Super Sport qui a supporté la facture) et ça m’a fait du bien de voir ce joujou bien en face, même si j’aurais aussi voulu voir mon joueur chouchou Tony Parker.


Emploi : mon ressentiment le plus profond

Non, ce n’est pas un plaidoyer même si cela en a l’air, c’est tout simplement ce que j’éprouve au plus profond de moi après 6 ans de recherches intenses d’un emploi. J’ai 30 ans. Je suis ingénieur. Enfin, théoriquement. Oui, parce que dans la vraie vie, je ne suis qu’un demandeur d’emploi dépité. Après autant d’années dans ce tunnel sans fin qu’est le chômage, ma façon de voir les choses à quelque peu changé. (suite…)


Quelques expressions françaises et leur signification

Lu pour vous sur une page facebook.

Au cours d’un braquage, le voleur de banque intima l’ordre à tous les usagers de la banque: «Ne bougez pas ! L’argent appartient à l’état ! Votre vie vous appartient..». Tout le monde se coucha tranquillement sur le sol. C’est ce qu’on appelle LE CONCEPT DE MODIFICATION DE LA PENSÉE. Changer la façon traditionnelle de penser. (suite…)


Les flous de la guerre en Syrie

Les résultats lamentables de frappes de la coalition international en Syrie contre l’Etat islamique laisse présager une guerre de longue durée et qui reste très floue.

1. Qui est ce, la communauté internationale est sensée combattre en Syrie: Le régime de Assad ou la barbarie de l’Etat Islamique?
Au début de la guerre en Syrie, Bachar déclarait qu’il n’y avait pas d’opposition, mais si des terroristes. Peut être que le monde devrait lui donner raison. Entre la barbarie du régime de Damas et celle de l’EI, la communauté internationale est appelé à choisir le moindre maux, malheureusement dans le cas présent, je vois pas le moindre. Alors pourquoi frapper l’EI et non pas le régime de damas? (suite…)